tag:blogger.com,1999:blog-88989481210275287312024-02-07T04:36:01.374+01:00Mobilisation MicheletManuhttp://www.blogger.com/profile/13222511637412312504noreply@blogger.comBlogger223125tag:blogger.com,1999:blog-8898948121027528731.post-88381454129646244782009-06-05T13:27:00.000+02:002009-06-05T13:28:49.540+02:00Du 15 au 19 juin, grève massive dans l’éducation en Allemagne, à “européaniser” …http://loloster.blogspot.com/2009/05/15-au-19-juin-greve-massive-dans..html<br /><br />A l’occasion des 10 ans de la signature de la “Déclaration de Bologne” (19 juin 1999), toute l’Allemagne fédérale (ce qui n’est pas fréquent car cela leur demande beaucoup de coordination, du fait que les politiques éducatives y sont régionalisées), du 15 au 19 juin prochains, se plonge dans une semaine de grève massive dans tous les secteurs éducatifs, pour protester, comme nous, contre la privatisation progressive des Universités et du Savoir.<br />Selon le souhait de notre réseau européen de résistance qui émerge et par solidarité, ils ont traduit leur appel national en français mais aussi bientôt en espagnol, en anglais et en italien.<br /><a href="http://www.bildungsstreik2009.de/aufruf/franz-ubersetzungen<br />">http://www.bildungsstreik2009.de/aufruf/franz-ubersetzungen<br /></a><br />L’appel est massivement soutenu par de très nombreuses organisations allemandes et européennes (Attac, Die Linke, les Asta etc etc): <a href="http://www.bildungsstreik2009.de/aufruf/unterstutzer_innen/">http://www.bildungsstreik2009.de/aufruf/unterstutzer_innen/</a><br />Il est également puissamment soutenu par le plus grand syndicat de l’enseignement supérieur et de la recherche allemand; le GEW/DGB : <a href="http://www.bildungsstreik2009.de/gew-unterstutzt-bildungsstreik-2009/">http://www.bildungsstreik2009.de/gew-unterstutzt-bildungsstreik-2009/</a><br />Après le contre-sommet anti-Bologne de Louvain, il faut construire l’occasion pour les mouvements français, italien, espagnol, etc. de retrouver un second souffle en marquant eux-aussi ce malheureux 10ème anniversaire de la Déclaration de Bologne grâce à l’”européanisation” désormais en marche la révolte universitaire.<br />Il est temps de jeter de vrais ponts par-dessus les frontières; il est temps de construire nous-mêmes l’Europe.Manuhttp://www.blogger.com/profile/13222511637412312504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8898948121027528731.post-42229894641967939492009-06-05T13:26:00.001+02:002009-06-05T13:26:50.795+02:00François Fillon : “C’est la première fois (…) qu’un gouvernement est capable de résister à un mouvement social comme celui qui a perturbé l’universitéLe Premier ministre François Fillon s’est dit “fier” mardi que son gouvernement ait été “capable de résister” au mouvement social dans les universités tout en tenant bon “sur l’essentiel”.<br />“C’est la première fois en réalité depuis la réforme de l’université de 1984 qu’un gouvernement est capable de résister à un mouvement social comme celui qui a perturbé l’université”, s’est-il félicité lors d’un meeting de l’UMP à Clermont-Ferrand. “Nous n’avons pas résisté en faisant la sourde oreille”, a-t-il assuré, “nous avons écouté, modifié nos textes, renégocié, mais nous avons tenu bon sur l’essentiel”, a-t-il avancé.<br />“Ce que nous avons fait sera jugé par l’histoire comme le moment du début de la renaissance de l’université française et je veux vous dire ce soir que je suis fier d’avoir conduit le gouvernement dans ces difficultés”, a encore dit le Premier ministre.<br />Après plusieurs mois de conflit, et après avoir obtenu de sérieuses modification des réformes contestées, le mouvement de contestation des universitaires s’est calmé en mai, alors que les examens de fin d’année approchaient. AP (info. reproduite par Le Nouvel Obs)Manuhttp://www.blogger.com/profile/13222511637412312504noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8898948121027528731.post-12171892374462118602009-06-05T13:24:00.000+02:002009-06-05T13:25:40.448+02:00Grèce : fermeture du Centre National de la Recherche en Sciences SocialesLe gouvernement grec a annoncé la fermeture de EKKE (Centre National de la Recherche en Sciences Sociales, le seul centre de recherche appartenant au secteur public) ou bien son fusionnement avec le centre national de la recherche EIE sans aucun plan ni financement. Voici la pétition commune de la direction et du personnel. Les signatures de chercheur.E.s et de professeur.E.s d’autres pays européens peuvent aider à la survie de cette institution historique.<br /><br /><a href="http://www2.ekke.gr/signatures.php">http://www2.ekke.gr/signatures.php</a>Manuhttp://www.blogger.com/profile/13222511637412312504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8898948121027528731.post-88539395580307933112009-06-05T13:20:00.002+02:002009-06-05T13:24:01.323+02:00Communiqué de la 11e Coordination Nationale des UniversitésParis 13 – Villetaneuse<br /><br />La 11e Coordination nationale des Universités, qui s’est tenue le 3 juin 2009 à l’Université Paris 13, a rassemblé 31 établissements (universités et organismes) et 7 organisations (sociétés savantes, associations et syndicats). L’intervention d’une représentante de la coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité a permis de souligner la similitude entre les réformes qui affectent l’ensemble du service public, ainsi que la nécessité de renforcer la convergence des mobilisations.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">Motion « Mastérisation » <br /></span><br />Ignorant les oppositions fortes qui se sont exprimées depuis plusieurs mois, le gouvernement précipite son projet de réforme du recrutement et de la formation des enseignants du premier et du second degré. Se jouant de la commission de concertation Marois-Filâtre qu’il avait lui-même mise en place, il a fait adopter, dès le 28 mai, en Comité Technique Paritaire Ministériel de l’Éducation Nationale, un arsenal de décrets détaillant les dispositions transitoires et permanentes concernant les conditions de candidature aux concours et de nomination comme fonctionnaire stagiaire. Il rend caducs les travaux de la commission, en fixant de fait le calendrier des concours.<br />Ce nouveau manquement au processus démocratique de décision, inspiré par des stratégies cyniques, qui a entraîné les réactions indignées des syndicats, des collectifs, de la CNU, et même de la CPU et des directeurs des Écoles Normales Supérieures et des IUFM, montre que, pour cette réforme aussi, la volonté de concertation affichée par le gouvernement n’est qu’une façade.<br />Nous déplorons l’abstention de la FSU et du Syndicat Autonome, lors du Comité Technique Paritaire du 28 mai 2009. La CNU appelle à l’unanimité que tous les syndicats votent contre les décrets lors du Conseil Supérieur de la Fonction Publique d’État du 12 juin 2009.<br />Nous réaffirmons notre opposition à cette réforme qui entraîne notamment :<br />- l’affaiblissement de la formation disciplinaire et pédagogique des futurs enseignants ;<br />- la mise en danger des masters recherche dans la plupart des disciplines ;<br />- l’allongement d’un an de la formation non rémunérée des futurs enseignants ;<br />- la remise en cause du caractère national du recrutement par concours ;<br />- la création d’une catégorie des « reçus-collés » (étudiants qui auraient obtenu leur master mais échoué au concours), qui institutionnalisera la précarité, présageant du démantèlement du service public d’enseignement.<br /><br />Nous appelons les personnels et les composantes à une réponse collective, en multipliant les points d’accord entre UFR et IUFM. Comme cette année, nous appelons à la non-remise des maquettes des masters “métiers de l’enseignement”. Forts de notre action commune, nous refusons de collaborer à cette réforme que nous jugeons néfaste pour l’avenir de l’éducation.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">Motion « Statuts » <br /></span><br />La Coordination Nationale des Universités (CNU) s’oppose à la destruction du service public de l’enseignement supérieur et de la recherche par l’instauration d’une mise en concurrence des personnels de toutes catégories et des établissements d’éducation et de recherche, préjudiciable à l’action collective au service du savoir et des étudiants.<br />Elle récuse la réorganisation du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, l’introduction des règles de management issues du domaine privé et de critères de rentabilité dans l’enseignement supérieur et la recherche, la précarisation systématisée des doctorants par le contrat doctoral unique, la modulation des services instituée par le décret relatif au statut des enseignants-chercheurs, l’approche quantitative de l’activité de recherche, la modulation des rémunérations et les contrats d’objectifs imposés aux personnels BIATOSS et ITA, la multiplication croissante et chronophage des procédures bureaucratiques de contrôle et de demande de financement au détriment de l’activité de tous les personnels de l’Université et des organismes. La CNU dénonce la logique qui anime l’ensemble des réformes relatives aux statuts de la Fonction publique, dans un mépris total des principes qui régissent les biens publics, comme le savoir ou la santé.<br />La mission humaniste de l’enseignement supérieur et de la recherche réside dans l’élaboration de la connaissance et la transmission du savoir.<br />Cette mission est menacée par une définition du temps de travail des enseignants-chercheurs qui ignore délibérément le temps nécessairement consacré à la culture, à la réflexion et au renouvellement des savoirs disciplinaires. Elle nécessite une indépendance effective des enseignants-chercheurs, qui doivent pouvoir développer sereinement et librement leurs activités, sans être soumis à une logique productiviste dépourvue de sens en matière d’enseignement et de recherche. Son bon accomplissement est incompatible avec la possibilité d’augmenter les charges de service au détriment de l’activité de recherche, ainsi qu’avec l’évaluation de la recherche en termes de résultats quantitatifs.<br />La mission de service public est incompatible avec la vision purement économiste, baptisée « culture du résultat » et imposée à l’ensemble des personnels. Elle est en opposition avec une mission de service public rendu équitablement à tous. Dans un contexte de raréfaction budgétaire et de répartition des moyens à la performance et à l’activité, la mise en concurrence des agents et des services ne peut que nuire à l’égalité d’accès au savoir sur tout le territoire et à l’intégrité des services. La CNU dénonce plus largement les réformes coordonnées par la Révision Générale des Politiques Publiques, inspirées par une rentabilité à court terme indifférente aux enjeux de société.<br /><br />En conséquence, la CNU continue d’exiger le retrait de l’ensemble des réformes destructrices de l’enseignement supérieur et de la recherche. Elle réclame l’abrogation de la loi LRU, des décrets relatifs au statut des enseignants-chercheurs, au contrat doctoral unique, au statut des fonctionnaires publics d’État et à la rémunération à la performance, la cessation du processus d’externalisation des tâches administratives et techniques, la restitution des postes supprimés en 2009 et une création massive d’emplois dans l’enseignement supérieur et la recherche publics.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">Motion « Postes et Moyens » <br /></span><br />L’annonce faite par Valérie Pécresse, le 26 mai dernier, de ne supprimer aucun emploi d’enseignant et/ou chercheur en 2010 et en 2011 dans les universités et dans les organismes de recherche ne constitue pas une réponse à la crise que traversent actuellement l’Université et la Recherche publiques, d’autant qu’elle a annoncé, à plusieurs reprises, que des postes de BIATOSS de catégorie C seraient, eux, supprimés. Par son refus de mettre en place un plan pluriannuel de création d’emplois et du fait des incertitudes qui continuent à peser sur le nouveau système d’allocation des moyens à la performance et à l’activité, le gouvernement marque sa volonté délibérée de poursuivre une politique qui vise à affaiblir l’Université, en l’appauvrissant. Il n’apporte pas plus de réponse sur la question de l’amélioration du statut étudiant, alors que les difficultés sociales et économiques constituent l’une des principales causes d’échec dans l’enseignement supérieur.<br />Seul un véritable engagement financier de l’État, en direction des établissements et des étudiants, est susceptible d’assurer le rattrapage des moyens alloués aux étudiants d’université, notoirement insuffisants par rapport aux autres filières de l’enseignement supérieur. De ce point de vue, la mise en place de prêts étudiants, l’augmentation des frais d’inscription ou le recours aux fonds privés, si souvent évoqués, ne sont que de fausses solutions, aussi dangereuses qu’inefficaces, qui ne feront qu’accroître les inégalités entre établissements et entre étudiants.<br />L’annonce du 26 mai 2009 ne met pas non plus un coup d’arrêt à la casse des organismes publics de recherche. En la matière, la communauté universitaire et scientifique s’alarme du mouvement de « désumérisation » qui affecte nombre d’unités mixtes de recherche (UMR) ; ce mouvement, qui se poursuit dans l’ombre, sans aucune transparence sur son ampleur et sur les critères de décision utilisés par l’administration, participe de l’affaiblissement du lien entre enseignement supérieur et recherche, qui a fait jusqu’à présent la force du système français. Il s’appuie sur une stratégie de division des différents acteurs de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, en promettant aux uns les dépouilles des autres. Nous savons que personne ne gagne à de tels calculs cyniques.<br />Notre détermination à défendre simultanément l’Université et les Organismes de recherche dans le cadre d’un service public de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, fondé sur les principes de laïcité et d’indépendance à l’égard des pouvoirs économiques, politiques et religieux, reste entière.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">Motion « Actions » <br /></span><br />Après 17 semaines de grève dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche, le gouvernement reste sourd aux revendications légitimes des personnels et des étudiants. Maniant la démagogie, les provocations, les menaces et la désinformation, il a instrumentalisé la question des examens et de la validation de l’année universitaire pour mieux occulter les revendications fondamentales de notre mouvement : la défense et le renforcement d’un véritable service public de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Nous avons démontré notre capacité à préserver les intérêts des étudiants d’aujourd’hui sans sacrifier les étudiants de demain.<br />Conscients de ces temporalités multiples et du caractère structurel des réformes qui nous sont imposées, nous sommes aujourd’hui plus déterminés que jamais à poursuivre notre combat dès maintenant et dans la durée.<br />Nous pouvons pour cela nous appuyer sur une conscience collective forte des enjeux, ainsi que sur des réseaux de solidarité qui se sont constitués depuis le début de notre mouvement aux échelles locales, académiques et nationales, et qui trouvent aujourd’hui des résonances au niveau européen.<br />Cette construction d’une identité collective, intercatégorielle et interdisciplinaire, dans nos pratiques pédagogiques et scientifiques et dans les actions et les débats de fond que nous menons, constitue de fait une salutaire réappropriation de l’Université. Elle s’élève déjà contre les logiques d’autoritarisme ministériel et de soumission aux forces économiques qui se cachent derrière la rhétorique de l’autonomie. Le mouvement continue !<br />La 11e CNU apporte son plein soutien à toutes les initiatives locales qui s’inscrivent dans notre combat collectif.<br />Par ailleurs, s’agissant de la mastérisation, elle appelle :<br />* la communauté universitaire à ne pas élaborer les maquettes et/ou à ne pas les faire remonter ;<br />* les syndicats à voter contre les décrets présentés au Conseil Supérieur de la Fonction Publique d’État du 12 juin 2009 et tous les membres de la Commission Marois-Filâtre à s’en retirer ;<br />* à diffuser auprès des enseignants du primaire et du secondaire une lettre ouverte, qui sera écrite par les porte-parole de la CNU.<br />S’agissant des statuts, elle appelle :<br />* à faire voter par les Conseils d’administration des établissements un engagement à ne pas mettre en place la modulation des services, les entretiens professionnels et les chaires d’excellence ; à signer la pétition ( http://www.jussieu.ras.eu.org/entretiens ) ;<br />* les membres du Conseil National des Universités à refuser de procéder à l’évaluation de leurs collègues dans le cadre de la modulation de service ;<br />* les personnels de toute catégorie à refuser de façon coordonnée tout travail supplémentaire non pris en considération, dès lors qu’il ne correspond pas à une décharge ou qu’il n’est pas rémunéré ;<br />* à refuser d’assurer les heures complémentaires au-delà de 192 heures équivalent TD ; à établir lors des pré-rentrées un bilan des postes manquants et de l’emploi précaire et à mener une campagne sur ce sujet ;<br />* à refuser les mesures régressives du nouveau contrat doctoral et à maintenir les tâches des doctorants dans les domaines exclusifs de la recherche et de l’enseignement.<br />Elle appelle en outre à participer à :<br />* la ronde infinie des obstinés de midi à minuit, organisée du 2 au 6 juin à Paris et en province.<br />* la Marche de tous les savoirs, à l’initiative de SLR, le 4 juin ;<br />* la 4e réunion de la Coordination nationale des BIATOSS et ITA et à la 4e réunion de la Coordination nationale de la Formation des Enseignants, le 6 juin ;<br />* une campagne de renvoi des bulletins de vote inutilisés aux candidats aux élections européennes, avec la mention « Universitaires en Colère », le 7 juin ;<br />* la 4e réunion de la Coordination nationale des Laboratoires en Lutte, le 9 juin ;<br />* la nuit des universités organisée à Paris 8 Vincennes—St-Denis, le 12 juin ;<br />* la manifestation unitaire à l’initiative des confédérations syndicales, le 13 juin ;<br />* la ronde des obstinés des 24h du Mans, le 13 juin ;<br />* la rencontre que la Coordination Nationale des Laboratoires en Lutte se propose d’organiser à Paris le 24 juin, à l’occasion de la tenue du Conseil d’administration du CNRS au CERN (Lausanne, Suisse) ;<br />* la distribution de tracts lors des épreuves du baccalauréat et lors des inscriptions des lauréats.<br />La Coordination Nationale des Universités invite l’ensemble de la communauté universitaire et scientifique à participer aux « Rencontres d’été de la CNU » que l’université Paris 7 organise les 27 et 28 juin 2009.<br />Enfin, les représentants des Universités, associations, sociétés savantes et syndicats réunis ce jour annoncent que la 12e réunion de la Coordination Nationale des Universités se tiendra le mercredi 30 septembre 2009 à l’Université Paris 8.<br />Autres actions envisagées<br />Tout en soutenant les collègues engagés dans diverses actions locales, comme les démissions des responsabilités administratives et pédagogiques, le refus de siéger dans les conseils, la rétention des notes et la non-tenue des jurys, la CNU appelle les personnels à :<br />- concernant la mastérisation : <br />* alerter les élus locaux et les inciter à prendre la défense du service public de l’enseignement ;<br />* sensibiliser les inspecteurs d’académie ;<br />* organiser des journées de discussion UFR-IUFM ;<br />- concernant les statuts :<br />* déposer des recours contre les décrets ;<br />* se positionner contre la modulation et les entretiens professionnels dans toutes les instances où ils peuvent siéger (Conseils de laboratoire et d’institut, Conseils d’administration, Comités Techniques Paritaires, Commissions Administratives Paritaires, Conseils d’UFR et de département…) ;<br />* demander tous une modulation à la baisse et à contester la décision en cas de refus, si l’établissement a mis en place des possibilités de modulation de service ;<br />* refuser la mise en place des entretiens professionnels au sein des établissements d’enseignement supérieur et de la recherche ;<br />- de façon plus générale :<br />* boycotter les jurys du bac ;<br />* boycotter la vague A des évaluations de l’AERES, en envoyant leur rapport à leur organisme de tutelle et non à l’AERES ;<br />* boycotter les expertises ANR et les appels d’offres ;<br />* exiger le report de l’examen par les Conseils d’administration du passage aux compétences élargies et à organiser des campagnes d’information préalables dans chaque établissement ; elle appelle les Conseils d’administration à refuser le passage aux compétences élargies ;<br />* organiser des consultations locales sur les réformes en cours et à en centraliser les résultats ;<br />* maintenir et développer les formes alternatives d’enseignement (cours ouverts, universités populaires…) comme forme de réappropriation des missions fondamentales de l’université ;<br />* demander aux présidents d’université de banaliser une demi-journée par semaine pour que la mobilisation puisse s’organiser et que puissent se tenir régulièrement des assemblées générales ;<br />* constituer un comité de solidarité et de veille sur la répression ;<br />* créer un réseau européen interuniversitaire ;<br />* signer la pétition « appel par anticipation à la démission de Claude Allègre de son nouveau poste de ministre »; (www.jussieu.ras.eu.org/allegre) ;<br />* participer aux « Quartiers d’été de l’Université » en organisant des actions à l’occasion des événements marquants de l’été (festivals, étapes du Tour de France, plages…).Manuhttp://www.blogger.com/profile/13222511637412312504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8898948121027528731.post-54863896801533979472009-06-05T13:13:00.000+02:002009-06-05T13:19:28.085+02:00APPEL DE FLORENCEUn geste fort pour l’Europe : un enseignement de l’histoire de l’art dans tous les pays de l’Union.<br /><br />Chaque année, des millions de membres de l’Union européenne, ceux-là mêmes qui sont invités à voter le 7 juin, profitent du principe de libre circulation pour découvrir les paysages, les musées, les traces du passé et les œuvres d’art contemporain de leurs voisins européens. Comment faire de ce formidable mouvement, de ces multiples découvertes, en un capital européen, en une ressource pour l’édification de l’Europe ? En transformant, par un enseignement d’histoire de l’art à l’école, ce qui relève de la consommation en un processus d’acculturation, de prise de conscience d’un patrimoine commun, d’appropriation d’une histoire artistique vécue sous le signe de l’échange, depuis des millénaires, de Ségovie à Cracovie, d’Athènes à Édimbourg ou Copenhague, de Florence à Munich et à Budapest.<br />Donner une dimension européenne à un tel enseignement d’histoire de l’art, qui n’existe à ce jour que dans quelques pays, l’instituer dans tous les pays d’Europe, ce serait, en associant les futurs citoyens d’Europe à leur propre histoire, donner un remarquable élan à une Europe de la culture.<br />Alors que l’histoire de l’Europe a été faite pendant longtemps de conflits qui opposaient des peuples, de traités qui ont divisé arbitrairement un territoire, de langues imposées injustement, de dominations culturelles, alors que le fonctionnement de l’Union est vécu comme quelque chose de compliqué et de lointain, l’histoire des formes artistiques constitue pour l’Europe un continuel processus d’échanges, d’enrichissements mutuels à tout niveau de la création dans un espace commun, du modeste maçon de village (qui met en œuvre des savoirs et des références architecturales venant de différents pays), à Léonard de Vinci, Picasso et Ingmar Bergman. Ainsi, par l’apport des « Barbares », Rome put revivifier l’héritage artistique de la civilisation grecque ; dans l’Espagne des Omeyades se réalisa une brillante synthèse entre les cultures arabes et européennes, notamment dans l’architecture ; avant le premier conflit mondial, l’Art nouveau (également appelé selon les pays Jugendstil, Stile Liberty, Modern Style ou Modernismo) réunit, en dépit des tensions nationales et linguistiques, une communauté européenne des arts.<br />Instituer un enseignement d’histoire de l’art à l’école dans tous les pays de l’Union permettrait à tous ses habitants de comprendre l’esprit de communauté artistique qui unit l’Europe depuis plus de trois millénaires. Les œuvres d’art, de la mosquée de Cordoue aux photos des châteaux d’eaux des Becher, étudiées dans leur dimension historique, sont la meilleure introduction aux religions, aux mouvement d’idées et aux civilisations qui ont forgé l’histoire du continent , et à la place artistique que peut tenir l’Europe dans la civilisation globale actuelle, alors que les formes artistiques empruntent de nouvelles voies et que les échanges s’accélèrent et se multiplient.<br />Le langage des images, très présent dans les expressions les plus contemporaines, est commun à tous les citoyens de l’Union. Dans les 27 pays de l’Union, une formation d’au moins une heure hebdomadaire en histoire de l’art serait pour chaque jeune européen un moment précieux de rencontre avec la richesse artistique de sa cité, de son pays, de l’Europe, une incitation à la mobilité et à la découverte au sein du continent, d’intégration culturelle européenne dans le respect de l’histoire.. Du patrimoine industriel aux traditionnels beaux-arts, des vestiges archéologiques aux créations les plus contemporaines, cet enseignement serait naturellement ouvert : ouvert à toutes les composantes et populations qui forment l’Europe actuellement, et apte ainsi à mettre en confrontation les objets de la civilisation européenne avec les cultures du monde ; ouvert à l’avenir, en intégrant pleinement la création vivante.<br />Un enseignement d’histoire de l’art, de l’école au lycée, dans tous les pays de l’Europe, est un geste que l’Union doit faire pour l’Europe, ses générations futures, la conscience de son avenir.<br />http://www.apahau.org/Manuhttp://www.blogger.com/profile/13222511637412312504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8898948121027528731.post-4455729596582476682009-06-05T12:56:00.002+02:002009-06-05T13:06:46.413+02:00Nuit des universités à Paris 8, Vendredi 12 JuinA partir de 15 h :<br /><br /><span style="font-weight:bold;">Débats</span><br /><br />- De la maternelle à l’université, 4 mois de grève, rétrospective bilan. Comment faire durer la grève des universités sur le long terme ? ( Biatoss/étudiants/enseignants des autres facs ) 16H30.<br />- Coordonner les secteurs en lutte avec le collectif de St-Denis, 9ème collectif, GRDF, le secondaire, LKP... 18H30.<br />- Sur la condition étudiante et la ségrégation sociale<br />- Le processus de Bologne en Europe ( Vague européenne ) 15H –<br />- Sur la répression dans les mouvements sociaux au cours des dernières années<br />Participation requise d’étudiants, enseignants-chercheurs et biatoss de toute la France aux débats.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">Expositions</span><br /><br />- Exposition « Ramène ta photo », du mouvement, des luttes, des corps, de la vie...<br />- Expositions photographiques du collectif P8<br />- Expositions de l’université Paris 1, UFR St-Charles (Arts)<br />(+ programme en cours)<br /><br /><span style="font-weight:bold;">Théâtre</span><br /><br />- La soutenance de thèse de Valérie Pécresse par les étudiants de l’IEP de Paris. (+ programme en cours)<br />- Les FLICS ( front de lutte inter galactique des clowns supersoniques)<br /><br /><span style="font-weight:bold;">Cinéma</span><br /><br />- « Il s’agit de ne pas se rendre », film sur la grève à l’université Toulouse 2 le mirail<br />- Projections/débats à l’initiative de l’université Marne La-Vallée<br />(+ programme en cours)<br /><br /><span style="font-weight:bold;">Plateau de réalisation radioweb/communication<br /></span><br />nuit.universiteparis8engreve.fr<br /><br />- Tables rondes d’une heure avec invitations d’étudiants, biatoss, enseignants-chercheurs... ( Amphi A4).<br />- Participation d’une équipe de tournage (intermittents du spectacle, pour Arte notamment, émissions Cut Up et Tracks) pour retransmettre en direct la nuit.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">Repas</span><br /><br />- Barbecue organisé par les étudiants de Paris 13<br />75 kg de viande, 300 baguettes, 200 tomates, 150 oignons, 100 poivrons.<br /><br />Salades végétariennes variées par les étudiants de Paris 8<br /><br /><span style="font-style:italic;">A partir de 21 h :<br /></span><br /><span style="font-weight:bold;">Concerts</span> : Une nuit des universités pour une université des musiques<br /><br />Groupes :<br /><br />Amphi X ( extérieur) :<br /><br />Slamalafak<br />Cour intérieure du Batiment A :<br /><br />Programme, de 21H à 1h...<br /><br />Du slam, des musiques dites « du monde », du rap, du punk, de la poésie, et souvent des groupes qui mêlent plusieurs voir tout ces motifs. ( programme des groupes bientôt dispo)<br /><br />… à partir de 1h, scène libre acoustique<br /><br />Jam session où chacun ramène son instrument et discute avec ses voisins..<br /><br />Etudiants, Biatoss et Enseignants/chercheurs encore mobilisés à Paris 8.Manuhttp://www.blogger.com/profile/13222511637412312504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8898948121027528731.post-41184332764001362352009-06-05T12:53:00.001+02:002009-06-05T12:55:49.941+02:00Coordination nationale de la Formation des EnseignantsCOMMUNIQUÉ<br />Réunion nationale du samedi 6 juin à Paris : une étape décisive<br /><br />Tandis que le ministre de l’éducation nationale persiste dans sa tentative de publication des décrets réformant le recrutement des enseignants, de très nombreuses voix s’élèvent pour exiger l’arrêt immédiat de ce processus, incompatible avec la tenue de « groupes de travail » et les travaux de la commission dite « de concertation » Marois-Filâtre. C’est ce que demandent, avec la plupart des syndicats, la CDIUFM, la CDUS (directeurs d’UFR scientifiques), la CDUL (directeurs d’UFR de Lettres et Sciences humaines), les directeurs des ENS, etc. La CPU va jusqu’à menacer de saborder la commission Marois-Filâtre si le gouvernement ne retire pas très vite de ces décrets les dispositions ayant une portée permanente. Ces déclarations et leur ton montrent que, malgré l’abstention du SNES et le refus de vote du SNEP au CTPMEN du 28 mai, il est encore possible d’empêcher le coup de force réglementaire de Xavier Darcos. Dans ce contexte, la quatrième réunion de la Coordination Nationale Formation Des Enseignants, samedi 6 juin à Paris, sera une étape décisive dans l’action pour défendre une formation des enseignants et des CPE de qualité. Elle devra faire le point sur :<br /><br />- les décrets que le ministère voudrait promulguer ;<br />- les informations données au sein des « Groupes de travail », qui précisent le tableau de la situation, les positions des syndicats, la « commission de concertation » Marois- Filâtre, les « États Généraux », etc. ;<br />- les journées de réflexion organisées par divers collectifs et leurs prolongements, la mobilisation et l’état d’esprit des formateurs, des stagiaires et des étudiants ;<br />- plus généralement, le rapport des forces un an après l’annonce du projet de réforme. Elle devra décider des actions que la gravité de la situation actuelle rend nécessaires avant la fin de l’année universitaire afin d’obtenir le maintien des plans et des conditions de formation actuels pour les lauréats des concours 2010, comme nous le demandons depuis la dernière coordination (du 4 avril), et l’arrêt du processus réglementaire lancé par le gouvernement. Elle aura à envisager comment se poursuivra le mouvement dès les premiers jours de la prochaine rentrée. La coordination se réunira de 9 h 30 à 16 h 30 dans les locaux de l’université Sorbonne Nouvelle (Paris 3), site de Censier (13, rue de Santeuil, Paris 5e, métro Censier-Daubenton, ligne 7).<br />Le secrétariat de la CNFDE, mardi 2 juin 2009<br /><br />4ème coordination nationale des personnels BIATOSS<br /><br />Assises nationales de l’éducation à l’Hôtel de Ville de Paris, en prélude aux initiatives locales et régionales qui prendront le relais dans les mois qui viennent, en vue « d’un grand projet national pour l’enfance et la jeunesse ».Manuhttp://www.blogger.com/profile/13222511637412312504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8898948121027528731.post-16940611974741331972009-06-05T12:51:00.001+02:002009-06-05T12:53:05.552+02:00Vendredi 5 Juin 20h : RADIO CAMPUS PARIS EN DIRECT DE LA SORBONNE“L’Europe étudiante existe-t-elle ?”<br /><br />Au-delà des programmes d’échanges universitaires comme Erasmus, l’Europe étudiante existe-t-elle vraiment ? Pour répondre à cette question, Radio Campus Paris organise une table ronde en direct de la Sorbonne le vendredi 5 juin à 20h, à l’occasion des élections européennes. Aujourd’hui, la jeunesse étudiante se mobilise partout en Europe pour défendre ses droits, son avenir et une idée de l’Union européenne. Certains rassemblements ont pris une tournure violente comme en Grèce en 2008.<br /><br />Ouverte au public, cette table ronde réunira :<br /><br /> Marc Delepouve, représentant d’Attac Campus <br /> Laurence de Richemont représentante de la Commission européenne à Paris, chargée des questions étudiantes <br /> ainsi que le média Café Babel et l’association des Jeunes européens.<br /><br />Radio Campus Paris sur 93.9 FM de 17H30 à 5H30 et 24H sur 24 sur www.radiocampusparis.orgManuhttp://www.blogger.com/profile/13222511637412312504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8898948121027528731.post-16047540716934932272009-06-05T12:47:00.002+02:002009-06-05T12:51:03.752+02:00Ronde infinie des obstiné-e-s, Vendredi 5 Mai100 heures pour faire de l’enseignement et de la recherche un débat de campagne.<br /><br />La ronde tournera, du 2 au 6 juin, de midi à minuit, devant le Panthéon : avec la participation de l’EHESS, de l’INALCO et de Paris8 rondeinfinie@gmail.com <br />http://rondeinfinie.canalblog.com/<br /><br />Et ce vendredi, à partir de 18h, les rondes tourneront simultanément à :<br />- Grenoble : Place St André de 18h à 24 h<br />- Limoges : Place de la Motte de 18 h à 19h<br />- Marseille : Square Léon Blum de 18h à 20h<br />- Nancy : Place Stanislas à partir de 18h<br />- Toulouse : Place du Capitole à partir de 18h<br />- Paris : Place du Panthéon de 12h à 24 h (et plus si affinités ...)<br />- Nice et Rouen à confirmerManuhttp://www.blogger.com/profile/13222511637412312504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8898948121027528731.post-30494693267338152482009-05-27T11:14:00.002+02:002009-05-27T11:19:54.306+02:00Commission Paritaire Examens Paris I - ContactVous trouverez ci-dessous l'adresse de la commission paritaire évaluations de <span style="font-weight:bold;">Paris I</span> :<br /><br /><span style="font-weight:bold;">validationp1@gmail.com<br /></span><br /><br />Vous pouvez nous y adresser vos demandes, requêtes, etc que nous transmettrons ensuite en réunion de cette commission. Je vous rappelle qu'elle est constituée de 5 enseignants et 5 étudiants. Nous n'avons pas de pourvoir décisionnel, cependant l'objectif est d'y porter votre parole.<br /> <br />Pour chaque problème, merci de préciser :<br /><br />- votre nom et prénom, N° étudiant<br />- votre année de licence<br />- les références de la matière qui pose problème (nom de l'UE et de l'enseignant, voir groupe de TD si besoin)<br /><br />(Nous avons besoin d'un maximum de précisions et de détails)Manuhttp://www.blogger.com/profile/13222511637412312504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8898948121027528731.post-51785660188090524882009-05-27T10:47:00.003+02:002009-06-05T13:08:08.932+02:00Projet Européen : Nous ne voulons pas d’un « marché de la connaissance » en Europe ! Samedi 30 mai 2009<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOZ55yIw8BBDl-njwv8spPNxGOFc_NqkgtmP0mwDyCzgIq4FyAsZI0gFD6nMT7_2zJVUzbUit_nk5mqzUImGCoU4RvBFyRewUeXF-neBYyC_-xUXg6Z9R6fkTMQrD_ai6vUE-JlcnmzOjs/s1600-h/AFFICHE_POUR_UNE_AUTRE_EUROPE4-A4_1_-a6c7c.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 289px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOZ55yIw8BBDl-njwv8spPNxGOFc_NqkgtmP0mwDyCzgIq4FyAsZI0gFD6nMT7_2zJVUzbUit_nk5mqzUImGCoU4RvBFyRewUeXF-neBYyC_-xUXg6Z9R6fkTMQrD_ai6vUE-JlcnmzOjs/s400/AFFICHE_POUR_UNE_AUTRE_EUROPE4-A4_1_-a6c7c.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5340422989027785058" /></a><br /><br />JOURNEE EUROPE : Pour une autre Europe du Savoir<br />Samedi 30 Mai au 104, 104 rue d’Aubervilliers, Paris 19ème. (http://www.104.fr/#fr/)<br /><br />ENTREE LIBRE<br /><br />Les réformes engagées en France concernant l’enseignement supérieur et la recherche sont la déclinaison nationale d’un projet européen (Lisbonne 2000) déjà fortement engagé dans la plupart des autres pays européens.<br /><br />SLR à l’intérieur du collectif "Printemps 2010" , ensemble d’organisations résolues à contester et combattre la mainmise du marché sur l’enseignement supérieur et la recherche vous invite à participer à la journée "pour une autre Europe du Savoir".<br /><br />Au cours de cette journée, des collègues européens viendront présenter la situation dans leur propre pays et montreront quels sont les dangers au quotidien de ce processus. Nous débattrons ensuite de l’organisation d’un contre-sommet qui aura lieu pendant le sommet des chefs d’Etat mi-mars 2010. Pendant qu’ils discuteront d’un "Lisbonne 2", il nous faudra pouvoir proposer un autre avenir pour l’Enseignement Supérieur et la Recherche en Europe.<br /><br />-* 9h15 : Accueil M. Saint Jean, Physicien, CNRS, Collectif Printemps 2010<br /><br />9h20 : Une brève histoire de l’Europe universitaire, M. Blay, Historien des sciences, ENS-CNRS<br />9h40 : Le "Nouvel ordre européen" dans l’enseignement supérieur et la recherche , Ch. Laval, Historien de la philosophie, Université Paris X.<br />-* 10h30 -10h45 : Pause<br /><br />Dans les universités européennes :<br /><br />- 10h 45 : La situation en Grande Bretagne , Cecile Deer, Historienne, Balliol College, Université d’Oxford<br />- 11h15 : La situation en Allemagne, Philippe Büttgen, Historien de la philosophie, CNRS, Paris<br />- 11h45 : La situation en Italie, Marco Pitzalis, Sociologue, Université de Cagliari<br />- 12h15 : La situation en Grèce, Efthymios Nicolaidis, Historien, Université d’Athénes.<br />- 12h 45 : Questions- Débat<br />- 13h30 -14h30 Pause déjeuner<br />Construire une mobilisation européenne<br />- 14h 30 : Courte introduction sur l’état des mobilisations en Europe, Marc Delepouve Mathématicien, Université de Lille, Collectif Printemps 2010<br />- 14h 45 : Mobilisation pour une autre Europe du savoir :<br />Débat autour de deux questions :<br /> -Quel projet alternatif (Autonomie académique face aux pouvoirs ; Egalité devant le savoir, Europe de la coopération plutôt qu’Europe de la concurrenceŠ)<br /> - Comment organiser notre résitance d’ici le printemps 2010.<br />- 17h30 : Clôture, M. Saint Jean, Physicien, CNRS, Colletif Printemps 2010<br />(Entrée libre)Manuhttp://www.blogger.com/profile/13222511637412312504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8898948121027528731.post-51966451034356805752009-05-27T10:44:00.000+02:002009-05-27T10:45:04.102+02:00"Le fichier « Base élèves » : la France doit s’en expliquer devant les Nations unies", par Louise Fessard, Mediapart, 26 mai 2009Face au fichier « Base élèves premier degré », qui conserve les informations recueillies lors de l’inscription de chaque enfant à l’école maternelle ou primaire, quelques parents et enseignants continuent à résister. Avec un succès étonnant vu leur petit nombre. Réunis au sein d’un collectif national de résistance à Base élèves (CNRBE), ils ont réussi à se faire entendre des Nations unies.<br /><br />Ce mardi 26 mai, le gouvernement français doit s’expliquer publiquement devant le comité des droits de l’enfant, un organe de l’ ONU, à Genève, sur l’objectif et les garanties de ce fichier Base élèves, destiné à la gestion et au suivi du parcours scolaire des enfants.<br /><br />La France a déjà été sommée en avril de répondre par écrit aux questions du comité. Pêle-mêle, celui-ci se demandait à quoi servait ce « stockage au niveau national de données nominatives », pourquoi le droit d’opposition ne pouvait pas s’exercer et quelles conséquences entraînerait « le refus des parents de fournir les informations requises sur leurs enfants ». Enfin il lui demandait de « préciser les différentes banques de données dans lesquelles les informations personnelles sur les enfants sont collectées, stockées et/ou conservées ». Les deux dernières questions demeurent sans réponse (lire le document français pages 11 et 12).<br /><br />Expérimenté depuis fin 2004, ce fichier recense déjà 80% des élèves et doit être généralisé à la rentrée 2009. Devant la polémique, Xavier Darcos l’avait expurgé en juin 2008 des données les plus controversées telles que la nationalité des élèves, l’année de leur arrivée en France, la langue parlée à la maison, leur absentéisme, leur suivi médical ou psychologique, leur handicap éventuel, etc.<br /><br />L’arrêté du 20 octobre 2008 « portant création de Base élèves » ne mentionne donc plus que les informations concernant l’élève, ses parents ou son responsable légal, ses besoins éducatifs particuliers (sans plus de détail), sa scolarité (classe, niveau, apprentissage d’une langue vivante) et ses activités péri-scolaires (transport, garderie, cantine, études surveillées).<br /><br />Des dizaines de plaintes<br /><br />Les données sont consultables en partie par la mairie, en totalité par l’inspection académique. Elles remontent aux rectorats et au niveau national de façon anonymisée. Les parents ou responsables légaux des élèves y ont désormais accès et peuvent demander des rectifications. En revanche, du fait de l’obligation de scolarité, argue le ministère de l’éducation nationale, ils ne peuvent pas s’opposer à la collecte d’informations, celles-ci ayant un caractère obligatoire.<br /><br />Ces garanties n’ont pas rassuré parents et enseignants mobilisés. Depuis avril 2009, des dizaines de parents ont déposé plainte contre X, avec le soutien du syndicat de la magistrature et du syndicat des avocats, à Millau (Aveyron), à Grenoble (Isère), à Marseille (Bouches-du-Rhône) et à Montauban (Tarn-et-Garonne), ou s’apprêtent à le faire à Béziers (Hérault), Montpellier (Hérault) et Foix (Ariège).<br /><br />Même si le fichier Base élèves a été déclaré à la Cnil, Philippe Chaudon estime qu’il « contrevient à la loi Informatiques et libertés de 1978 notamment du fait que les parents n’avaient jusqu’à l’arrêté du 20 octobre 2008 pas connaissance de la collecte des données de leur enfant et pas de droit de rectification de celles-ci. Ils remplissaient les fiches qu’on leur donnait à la rentrée sans savoir qu’elles étaient ensuite traitées informatiquement ». « Dans trois des villes concernées, à Marseille, Millau et Grenoble, des enquêtes préliminaires ont été ouvertes et des parents ont été entendus à Millau », se réjouit Jean-Jacques Gandini, avocat au barreau de Montpellier et membre du Syndicat des avocats de France. « Cela veut dire que les procureurs de la République concernés considèrent la plainte comme suffisamment sérieuse pour être examinée. »<br /><br />Destinataire final de la plainte ? « Certainement pas les directeurs d’école, précise Philippe Chaudon, un des avocats du collectif et membre du Syndicat des avocats de France. Si on fait vite, X ce serait Xavier. » De leur côté, quelque 200 directrices et directeurs d’école refusent ouvertement de renseigner le fichier. L’un d’eux, Jean-Yves Le Gall, a été démis en février de son titre de directeur de l’école primaire de Notre-Dame-de-Vaulx en Isère par son inspection académique.<br /><br />Les détracteurs soulignent les risques de connexion avec d’autres fichiers et la constitution d’une sorte de « casier judiciaire » que traînera l’élève durant tout son parcours.<br /><br />Un identifiant élève conservé 35 ans<br /><br />« Base élèves a été édulcoré mais on a vu apparaître un autre fichier, la base nationale des identifiants élèves (BNIE), qui conserve les données pendant 35 ans et est évolutif, explique Joseph Ulla, directeur de l’école du Rougier à Montlaur (Aveyron), qui refuse depuis 2006 de renseigner Base élèves. Dès qu’on rentre les données d’un enfant dans Base élèves, l’ordinateur se connecte à ce fichier et attribue un identifiant national (INE) à l’enfant qui le suivra durant toute sa scolarité, de la maternelle à l’université. Nous n’avons pas à jouer les auxiliaires de police : il faut laisser à l’élève sa marge d’erreur, son temps d’enfance. » Tout le système éducatif, soit quelque 13 millions d’enfants et d’adolescents, est concerné par la base nationale des identifiants élèves.<br /><br />Curieusement un tel identifiant concerne déjà depuis 1995 les élèves de collège et de lycée, tous inscrits dans le logiciel « scolarité » devenu « Sconet » en 2006, sans provoquer plus de réactions dans l’opinion publique. « Cet identifiant existait déjà dans le secondaire mais il était attribué rectorat par rectorat, explique Stéphanie Pouget, une des parents d’élève membres du CNRBE. A l’occasion de la création de Base élèves, le ministère de l’éducation nationale a décidé d’attribuer un INE dès l’âge de 3 ans et de centraliser les données via la BNIE. » Elle a porté plainte contre X avec une dizaine de parents grenoblois car elle n’accepte pas que les données de ses trois enfants (aujourd’hui un en primaire et deux au collège) aient été « entrées sans qu’on le sache » et « dans un fichier qui à l’époque n’était pas légal et n’existait même pas dans les textes ».<br /><br />Sur le fond, parents et enseignants regrettent surtout que la décision de stocker les informations de près de 6,5 millions d’élèves dans Base élèves n’ait fait l’objet d’aucun débat public. « Ça s’est fait comme ça, région par région d’abord sur la base du volontariat, témoigne Stéphanie Pouget. Base élèves est parfois arrivé dans les écoles avec l’outil informatique, sans aucune réflexion sur les conséquences de l’informatisation. »<br /><br />« Ce fichage aurait dû se faire dans le cadre d’une loi pour éviter les dérives, estime Jean-Jacques Gandini. Avec un arrêté pris de façon administrative, nous sommes à la merci des gens qui s’en occupent. Nous connaissons l’histoire du STIC (Système de traitement des infractions constatées) avec plus d’un million de personnes fichées à tort. »Manuhttp://www.blogger.com/profile/13222511637412312504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8898948121027528731.post-80360795185852991672009-05-27T10:41:00.000+02:002009-05-27T10:42:07.258+02:00Le mouvement dans les universités, enterré un peu vite. Communiqué de SLU, 25 mai 2009Ce n’est qu’un début, le combat continue. L’affirmation peut surprendre. Slogan de jadis ? Acharnement thérapeutique désespéré pour redonner vie à un mouvement qui, paraît-il, se conjuguerait désormais au passé ? Pas du tout : ce qui s’est passé depuis six mois ne saurait être rayé d’un trait de plume – tout simplement parce que nous n’avons pas obtenu ce que nous demandions. Quoi qu’il arrive, les universités françaises dans leur majorité ont montré qu’elles n’étaient pas prêtes à accepter de façon passive les réformes préparées hâtivement que nos gouvernants entendent leur imposer au nom d’une prétendue « modernité » qui ne consiste qu’à appliquer partout des recettes toutes faites empruntées au monde de l’économie. La loi LRU s’est vue délégitimée par ses mesures d’accompagnement et cela ne saurait être oublié. Tout le monde sait bien aussi que nous avons lutté non pour notre intérêt particulier ou notre feuille de paye, mais pour l’avenir de l’éducation et de la recherche dans ce pays. Face à cela, nous n’avons rencontré que l’insulte et le mépris. S’agit-il véritablement d’une victoire pour le gouvernement ?<br /><br />Certes c’est un fait que, presque partout, les universitaires entreprennent de faire passer des examens de fin d’année, dans des conditions le plus possible satisfaisantes pour tous. Mais aucune des raisons pour lesquelles ils le font ne signifie, comme le prétend le gouvernement suivi par de nombreux médias, que le combat engagé il y a plusieurs mois serait terminé et encore moins que les motifs pour lesquels il a été juste de l’engager seraient devenus moins pertinents. Ils le font parce qu’ils y sont contraints par la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche qui a fait le choix de durcir la confrontation avec la communauté universitaire pour des raisons n’ayant que peu à voir avec le bon fonctionnement des universités françaises. Ils le font parce qu’ils se sentent responsables de l’avenir de leurs étudiants, qu’ils se sont engagés à ce qu’aucun d’entre eux n’ait à pâtir du mouvement en cours et qu’ils entendent tenir parole (ils ne sont pas ministres...). Ils le font, enfin, parce qu’il n’était pas question de tomber dans le piège des examens qui avait été préparé avec un cynisme qui n’a eu d’égale que l’incapacité à ouvrir un dialogue avec la communauté universitaire depuis quatre mois.<br /><br />Nous venons ici de faire l’expérience de la brutalité d’une pratique napoléonienne du pouvoir universitaire qui répond par l’envoi des forces de l’ordre et l’utilisation des recteurs comme des préfets en mission à des revendications avancées depuis janvier dernier avec une clarté, une inventivité et une sérénité reconnues de tous. On se croit revenu avant 1968, cette date symbolique que les actuels gouvernants aspirent à effacer des mémoires.<br /><br />Face à cette volonté gouvernementale de faire taire toute opposition par la force et la contrainte, nous ne pouvons que réaffirmer nos revendications et, surtout, répéter avec autant de calme que de détermination que nous ne renoncerons pas. Serions-nous tentés de le faire que la pratique quotidienne du pouvoir dans les ministères de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur et de la recherche nous engagerait vite à revenir à la raison. Nous n’en voudrons qu’un exemple.<br /><br />Au mois de décembre dernier, le président de la république avait déclaré – dit-on – qu’il était nécessaire de pratiquer la concertation à une condition : ne tenir aucun compte des avis des personnes qui se prêtaient à ce jeu-là. Nous en avions eu des illustrations manifestes en quatre mois de conflit mais ce qui vient de se passer ces derniers jours dépasse l’imagination la plus débridée. Pour illustrer leur volonté de dialogue sur le dossier de la formation et du recrutement des enseignants du premier et du second degré, les ministres concernés avaient annoncé, non sans quelque contradiction d’ailleurs, qu’étaient mis en place d’un côté une série de « groupes de travail » avec les syndicats représentatifs mais aussi, de l’autre côté, pour faire bonne mesure, une commission co-présidée par un président d’université et un recteur. Bien sûr, le calendrier imposé était une nouvelle fois à la hauteur de la précipitation et de l’agitation qui règnent dans notre pays depuis deux ans puisque tous les travaux devaient être conclus d’ici au 15 juillet ; bien sûr, on ne comprenait pas très bien quelles étaient les missions et les prérogatives respectives de la fameuse commission et desdits groupes de travail ; mais enfin cela ressemblait encore à un ersatz de négociation pour quiconque voulait bien y croire.<br /><br />Las, depuis quelques jours les choses sont claires y compris pour celles et ceux qui prêtaient encore quelque crédit à la volonté d’écoute des ministres concernés. Alors que les groupes de travail n’ont pas encore achevé leurs réunions et que la commission programmée n’a pas encore été mise en place, sont rendus publics, soumis aux comités techniques paritaires consultatifs et annoncés pour passage au conseil d’Etat les textes des projets de décrets mettant en place l’année transitoire et faisant passer en force la logique de la « mastérisation » ministérielle de la formation et des concours d’enseignants dont on avait annoncé que sa mise en place était reculée d’un an pour permettre de consulter sérieusement (enfin !) celles et ceux qui devraient la mettre en œuvre. Une nouvelle preuve est ainsi donnée de la façon dont le gouvernement en place conçoit le dialogue avec la communauté universitaire et l’autonomie qu’il lui a octroyée. Il est à peu près aussi ridicule de considérer que l’université selon le modèle de la loi LRU est autonome que de prétendre que certains pays sont régis par une république simplement parce qu’ils élisent au suffrage universel un chef d’Etat ou de gouvernement.<br /><br />Cette autonomie de gestion sous surveillance rectorale a montré ces dernières semaines son vrai visage. Personne ne saurait désormais l’oublier. Ce sont la confiance aveugle des universitaires, leur passivité à l’égard des politiques ministérielles qu’on leur imposait qui appartiennent au passé, et non le mouvement qui a su déchiffrer les effets néfastes de la Loi LRU, des décrets qui l’ont suivie, les manipulations et les mensonges qui ont répondu à quatre mois d’engagement et de réflexions. Il faudra bien un jour l’admettre, quelle que soit la situation des examens dans l’université française au mois de mai 2009 : les universitaires se sont ressaisis de leur mission intellectuelle. Ce n’est pas là une position de droite ou de gauche, simplement une lecture des faits qui se veut politique, c’est-à-dire au service des citoyens.<br /><br />25 mai 2009Manuhttp://www.blogger.com/profile/13222511637412312504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8898948121027528731.post-48659705185686722362009-05-27T10:37:00.000+02:002009-05-27T10:38:14.557+02:00Communiqué CNU sur la masterisation, 26 Mai 2009Voici le communiqué des porte-paroles de la 10ème CNU sur les décrets relatifs à la masterisation qui seront examinés demain au CTPMEN.<br />Les porte-parole.<br />==========<br />La communauté universitaire n’a eu cesse de le dénoncer haut et fort: ce gouvernement ne négocie pas, il ne fait aucune concession de fond, il se contente de faire croire et d’annoncer qu’il le fait!<br />Pour preuve le dernier acte de mépris du gouvernement, à la fois envers les acteurs de l’éducation nationale et envers les commissions qu’il nomme lui-même. Alors que les ministères concernés annoncent un prétendu report d’un an de la réforme sur la formation des maîtres (dite “mastérisation”), qui ne modifie d’ailleurs en rien son contenu aux conséquences désastreuses pour le futur de nos enfants et de notre société, alors que les deux ministères annoncent la création d’une commission nationale de concertation (dite “Marois-Filâtre”) devant rendre ses conclusions au 15 juillet, le gouvernement planifie au 27 mai, à la prochaine séance du Comité Technique Paritaire du Ministère de l’Education nationale (CTPMEN), le passage de sept décrets réglementaires relatifs à la mastérisation.<br />Après la loi LRU promulguée en Août 2007 et les décrets (modifiant le statut des enseignants-chercheurs, instaurant le contrat doctoral unique, sur le comité national des universités, sur l’accord France-Vatican) publiés au Journal Officiel pendant les vacances de printemps 2009, en pleine contestation universitaire, de nouveau le gouvernement profite des jours fériés de mai pour annoncer que les décrets sur la mastérisation existent et qu’ils seront présentés dans la foulée pour validation. Pourquoi le gouvernement estime-t-il tous ces passages en force nécessaires si cette loi et ces décrets se font en concertation et en accord avec la communauté universitaire, comme il aime à le clamer?<br />La Coordination Nationale des Universités dénonce, encore une fois, ce manquement à l’éthique du gouvernement et appelle le peuple de France à s’informer sur la future école de ses enfants, suite à ces réformes imposées de force et que la communauté universitaire refuse de mettre en place en l’état.<br />Les porte-parole de la 10e CNU.<br />26 mai 2009.Manuhttp://www.blogger.com/profile/13222511637412312504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8898948121027528731.post-8692895553004231672009-05-27T10:36:00.000+02:002009-05-27T10:37:04.334+02:00Communiqué des porte-parole de la 10e CNU, 26 mai 2009La communauté universitaire n’a eu cesse de le dénoncer haut et fort : ce gouvernement ne négocie pas, il ne fait aucune concession de fond, il se contente de faire croire et d’annoncer qu’il le fait !<br />Pour preuve le dernier acte de mépris du gouvernement, à la fois envers les acteurs de l’éducation nationale et envers les commissions qu’il nomme lui-même. Alors que les ministères concernés annoncent un prétendu report d’un an de la réforme sur la formation des maîtres (dite “mastérisation”), qui ne modifie d’ailleurs en rien son contenu aux conséquences désastreuses pour le futur de nos enfants et de notre société, alors que les deux ministères annoncent la création d’une commission nationale de concertation (dite “Marois-Filâtre”) devant rendre ses conclusions au 15 juillet, le gouvernement planifie au 27 mai, à la prochaine séance du Comité Technique Paritaire du Ministère de l’Education nationale (CTPMEN), le passage de sept décrets réglementaires relatifs à la mastérisation.<br />Après la loi LRU promulguée en Août 2007 et les décrets (modifiant le statut des enseignants-chercheurs, instaurant le contrat doctoral unique, sur le comité national des universités, sur l’accord France-Vatican) publiés au Journal Officiel pendant les vacances de printemps 2009, en pleine contestation universitaire, de nouveau le gouvernement profite des jours fériés de mai pour annoncer que les décrets sur la mastérisation existent et qu’ils seront présentés dans la foulée pour validation. Pourquoi le gouvernement estime-t-il tous ces passages en force nécessaires si cette loi et ces décrets se font en concertation et en accord avec la communauté universitaire, comme il aime à le clamer ?<br />La Coordination Nationale des Universités dénonce, encore une fois, ce manquement à l’éthique du gouvernement et appelle le peuple de France à s’informer sur la future école de ses enfants, suite à ces réformes imposées de force et que la communauté universitaire refuse de mettre en place en l’état.<br />Les porte-parole de la 10e CNU.Manuhttp://www.blogger.com/profile/13222511637412312504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8898948121027528731.post-5473952789270058322009-05-27T10:34:00.003+02:002009-06-05T13:07:47.792+02:00Ronde intempestive rue de Grenelle, Mercredi 27 MaiMercredi 27 mai, à 14h, une <span style="font-weight:bold;">ronde intempestive </span>se produira 110 rue de Grenelle<br />(rendez-vous Place Jacques Bainville)<br /><br />Un ministère qui a une passion du secret<br />Comme l’avait fait Valérie Pécresse avec le décret sur le statut des enseignants chercheurs, Xavier Darcos veut faire passer ses nouveaux décrets sur la mastérisation en catimini. Aucun des points qui nous ont amenés à refuser ce projet et à ne pas remonter de maquettes, n’a trouvé de réponse dans cette énième réécriture. La confusion y tient toujours office de raison et l’imprécation de modèle d’écriture.<br />La ronde infinie des obstinés se propose donc d’être là pour affirmer notre refus commun et annoncer que nous allons continuer d’opposer à ces décrets une fin de non-recevoir.<br />Au moment où le débat sur la sécurité à l’école est instrumentalisé par le gouvernement, c’est en effet l’ensemble du système scolaire qui est mis en danger par le ministère.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">Le SNESUP appelle les organisations représentées au CTPM, et notamment la FSU, à boycotter la séance du 27 mai (examen des décrets statutaires des enseignants de premier et second degré concernant les conditions de recrutement et de titularisation de ceux-ci) en signe de désapprobation. Il appelle à manifester à 14 heures devant le Ministère de l’Education Nationale, 110, rue de Grenelle – Paris 7ème</span>Manuhttp://www.blogger.com/profile/13222511637412312504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8898948121027528731.post-45499249870743257612009-05-24T19:18:00.002+02:002009-06-05T13:07:47.793+02:00Calendrier du Mercredi 27 Mai 2009, MicheletLE COMITE CINEMA MICHELET PRESENTE UNE SEANCE CONSACREE A LA COMMUNE DE PARIS :<br /> <br /><span style="font-weight:bold;">MEMOIRES CINEMATOGRAPHIQUES DE LA COMMUNE <br /></span>MERCREDI 27 MAI A 18h30<br />GRAND AMPHI DE MICHELET<br /> <br />- <span style="font-style:italic;">La Commune</span>, Armand Guerra (1914 - extrait)<br />- <span style="font-style:italic;">La Commune de Paris</span>, Robert Ménégoz (1951- 22 min) Ciné-Archives, fonds audiovisuel du PCF - mouvement ouvrier et démocratique<br />- <span style="font-style:italic;">Une marche au mur des fédérés,</span> une courte expérience du comité cinéma (mai 2009)<br /> <br />De la commémoration cinématographique de la Commune dans les années 1950 à la marche au mur des fédérés de 2009, il s’agit de s’interroger sur la place de l’image cinématographique dans la mémoire de la Commune. Nous proposons donc un parcours traversant le XXe siècle entre témoignage concret de l’événement, propagande révolutionnaire et rite politique.<br />Sur les traces de Ménégoz et d’Armand Guerra, le comité cinéma s’est d’ailleurs lui-même rendu, caméra au poing, au pied du mur des fédérés.<br /> <br />Michelet - 3, rue Michelet 75006 Paris – RER B Luxembourg ou Port Royal, Métro Vavin ou RaspailManuhttp://www.blogger.com/profile/13222511637412312504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8898948121027528731.post-11880603129482263042009-05-23T14:01:00.002+02:002009-05-23T14:13:57.905+02:00Commissions paritairesNous rappelons à tous les étudiants que des <span style="font-weight:bold;">commissions paritaires enseignants/étudiants ont été mises en place dans les UFR d'Histoire de l'Art et Archéologie de Paris I et de Paris IV</span>.<br /><br />Ces commissions ont pour vocation de veiller au respect des décisions relatives aux évaluations du 2nd semestre propres à chacune des universités. Pour tout renseignement vous pouvez vous adressez au personnes présentes au local de Michelet ou laisser des commentaires. Pour qu'elles puissent pleinement jouer leur rôle, ces commissions ont besoin de connaître les problèmes rencontrés par les étudiants, donc manifestez-vous, plutôt par écrit pour faciliter la transmission des informations.<br /><br />Par ailleurs, une <span style="font-weight:bold;">commission inter-UFR Paris I </span>a été constituée sur le même principe. Elle a pour but de veiller à l'égalité de traitement de chaque étudiant durant les évaluations dans tous les UFR de Paris I qui ont plus ou moins été touchés par le mouvement, et qui les rends donc plus ou moins fragiles.<br />Plus d'informations sont à venir à ce sujet, la commission est en train d'être mise en place.Manuhttp://www.blogger.com/profile/13222511637412312504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8898948121027528731.post-56908329720944766242009-05-23T13:57:00.002+02:002009-06-05T13:07:33.366+02:00Manifestation & AG du Mardi 26 Mai 2009La prochaine <span style="font-weight:bold;">AG</span> unitaire du centre Michelet se tiendra le Mardi 26 Mai à 12h dans le Grand Amphi.<br />Une <span style="font-weight:bold;">manifestation</span> aura lieu le Mardi 26 Mai, plus d'informations à venir...Manuhttp://www.blogger.com/profile/13222511637412312504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8898948121027528731.post-4450785113240294792009-05-23T13:51:00.001+02:002009-06-05T13:07:26.295+02:00Calendrier du Lundi 25 Mai 2009, Paris<span style="font-weight:bold;">Paris III<br /></span><br />18h, au centre Censier, 13 rue de Santeuil, Paris 5e arrondissement (métro Censier) : atelier « C<span style="font-weight:bold;">omment sortir de la société de l’évaluation générale et permanente ?</span> »<br /><br />Cet atelier a réuni mercredi 13 mai 17 participants, étudiants, membres du personnel biatoss et enseignants de divers établissements. Pour cette première séance nous avons procédé simplement à un tour de table qui a vite pris la forme d’une discussion libre qui, à partir de l’évocation d’expériences d’évaluation, à divers moment de la vie, et des sentiments auxquels elles ont pu donner naissance, a conduit à dégager de nombreuses lignes directrices qui pourront être suivies lors des prochaines réunions.<br /><br />J’en donne ci-dessous un rapide aperçu sans tenter une mise en ordre qui serait artificielle :<br /><br />* Notation et évaluation : apparition récente de la notion d’évaluation des productions, voire des individus ou des personnes. Rapport avec la notation, en domaine scolaire ou en domaine professionnel.<br /><br />* Complexité des relations entre l’évaluation "formative" et l’évaluation "sommative"<br /><br />* L’art d’évaluer : art de l’évaluateur ; du responsable ; du cadre, de l’encadrement. Le problème posé par les évaluateurs qui n’ont pas été formés à l’évaluation. L’évaluation comme substitut à une véritable relation d’encadrement dans laquelle les responsables hiérarchiques s’adresseraient directement, personnellement, à leurs subrodonnés, entre quat’z’ieux, pour leur dire ce qui ne va pas.<br /><br />* Evaluation entre vérité et mensonge : l’évaluation ou la notation peuvent être considérées comme des sanctions de vérité, comme des retours extérieurs "objectifs", voire comme des actes réparateurs. Cette vérité, cependant, est adossée à un pouvoir social, politique institué, qui la rend peut-être relative. En outre lorsque l’évaluation sert à justifier une rémunération elle apparaît clairement comme mensongère si l’on considère la part de la valeur ajoutée qui revient au travail.<br /><br />* Les figures parentales, paternelles et maternelles sont aussi apparues comme des figures, comme les premières figures d’évaluateurs.<br /><br />* La question des objectifs. Objectifs fixés et à atteindre. Celui qui travaille est tenu par quelque chose. Alternative : sanction (si l’évaluation n’est pas bonne) ou augmentation progressive des objectifs.<br /><br />* Evaluation et concurrence : émulation ou compétition. Evaluation considérée comme la dépossession d’une autonomie. Infantilisation.<br /><br />* Problème du temps de l’évaluation ; de sa durée. C’est particulièrement vif en contexte scolaire et universitaire lorsque l’évaluation prend la forme de l’examen (voire d’un faux contrôle continu par deux épreuves seulement dans un semestre)<br /><br />* Différence entre l’évaluation d’un enfant que l’on forme et celle d’un adulte.<br /><br />* Pièges de l’auto-évaluation. façon de déstabiliser. Malaise lorsque l’on n’a, en face de soi, aucun retour.<br /><br />* Mise en perspective de l’évaluation dans l’ensemble d’une socialisation, d’une éducation qui repose sur le système binaire "récompense/ sanction".<br /><br />* Limites structurelles de l’évaluation lorsque l’initiative et l’innovation figurent parmi les éléments à évaluer.<br /><br />* Comment les évaluations individuelles, qui tendent à mettre en concurrence, pourraient-elles augmenter la qualité du travail d’une équipe, voire d’une entreprise, dont elles tendent à détruire le fonctionnement collectif ?<br /><br />* Résister à l’évaluation : expériences de pédagogies sans évaluation ; peut-on refuser des évaluations. Le refus individual et ses risques. La possibilité de refus collectifs. Etc.<br /><br />La prochaine réunion de l’atelier se tiendra lundi 25 mai, à 18h, au centre Censier, 13 rue de Santeuil, Paris 5e arrondissement (métro Censier).<br /><br />1) tour de table pour les nouveaux participants.<br /><br />2) Problème du rapport entre les entretiens individuels d’évaluation et les "démarches de qualité" (en particulier, présentation d’un exemple : les bibliothèques de l’université de Paris 3- Sorbonne nouvelle en ce moment).Manuhttp://www.blogger.com/profile/13222511637412312504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8898948121027528731.post-45683607590123116552009-05-23T13:49:00.000+02:002009-06-05T13:07:08.135+02:00Calendrier du Samedi 23 Mai, Paris 1CENTRE D’HISTOIRE DES SYSTEMES DE PENSEE MODERNE Université Paris 1 http://chspm.univ-paris1.fr<br /><br />Séminaire GEME Grande Edition Marx-Engels sous la responsabilité d’Isabelle Garo (Paris, Lycée Chaptal), Stathis Kouvélakis (Londres, King¹s College) et Jean Salem (Paris 1)<br /><br />Séance publique de 14h à 17h<br /><br />MARX ET LA RECEPTION DU MARXISME EN ESPAGNE AVANT 1914<br /><br />Marx : écrits sur l’Espagne révolutionnaire. À propos de textes méconnus ou inédits. Michael KRÄTKE professeur à l’université de Lancaster, directeur de l’Institute of Advanced Studies et représentant de la Marx Engels Gesamt-Ausgabe - MEGA<br /><br />Les ambiguïtés de la réception du marxisme en Espagne Pedro RIBAS professeur à l’Université autonome de Madrid, traducteur de Marx en espagnol<br /><br />Entre vulgate marxiste et continuités des cultures politiques ouvrières dans l’Espagne d¹avant 1914 Michel RALLE professeur à l’Université Paris 4 - Sorbonne<br /><br />Sorbonne, Salle Halbwachs, entrée : 17, rue de la Sorbonne, Escalier C, 1er étage, Métro : Cluny-Sorbonne RER : LuxembourgManuhttp://www.blogger.com/profile/13222511637412312504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8898948121027528731.post-92107104124880011022009-05-23T13:45:00.003+02:002009-05-23T13:49:03.164+02:00Université : le gouvernement veut faire passer la masterisation de force - Jade Lindgaard, Médiapart, 21 mai 2009Un article assez long mais très bien fait qui revient sur l'ensemble du mouvement et détaille les revendications portées de façon très explicite.<br />À lire donc, en cliquant <a href="http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article2622">ici</a> ou sur le titre...Manuhttp://www.blogger.com/profile/13222511637412312504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8898948121027528731.post-34004484600095263732009-05-23T13:43:00.001+02:002009-05-23T13:45:25.510+02:00Appel de la Coordination Nationale Formation Des Enseignants (CNFDE), 22 Mai 2009<span style="font-weight:bold;">Non au coup de force gouvernemental ! L’Université ne se laissera pas humilier ! <br /></span><br />La mobilisation des formateurs dans les UFR et les IUFM a permis de faire reculer le gouvernement, principalement sur les échéances. Mais aujourd’hui, il prépare un coup de force pour promulguer avant l’été les décrets modifiant le recrutement des enseignants. Sans attendre la fin des travaux de la « commission de concertation », dont le rapport doit être remis le 15 juillet, il a inscrit l’examen de ces décrets à l’ordre du jour de la Commission paritaire technique ministérielle (CTPMEN) du 27 mai et du Conseil supérieur de la fonction publique d’État du (CSFPE) du 12 juin :<br /><br />La « réforme » est en marche pour 2011, une « réforme » qui conserve toute sa nocivité (l’année bac + 5 à la charge des étudiants, une année de M2 ingérable où il faudra concilier préparation au concours, mémoire de recherche et stages éventuels, la fin de la formation en alternance…). Elle contient toujours les dispositions qui, tout à la fois, mettraient en péril les masters recherche et feraient disparaître les IUFM. Au total, on assisterait à une dégradation de la qualification réelle des enseignants débutants, tant du côté de la maîtrise des savoirs académiques que de celui des compétences professionnelles, et par voie de conséquence, de la qualité du service public d’éducation.<br />Le dispositif prévu pour l’année dite transitoire 2010-2011 cumulerait les inconvénients pour les lauréats : exclus de la reconnaissance de leur formation au niveau master, privés de la « revalorisation », privés de formation initiale en IUFM, ils auraient, certains pour la première fois, à prendre en charge des élèves pour 2/3 de leur temps de service (contre 1/3 aujourd’hui).<br />Dans quelle république sommes-nous ? Le gouvernement s’exonère de la responsabilité des grèves que les universitaires et étudiants ont dû décider démocratiquement pour protéger l’Université, la recherche et la formation des maîtres contre sa politique de saccage. Mais cela ne suffit pas, il érige maintenant la provocation et l’humiliation en mode de gouvernement. Comment qualifier autrement les déclarations où il fait passer les opposants à sa politique universitaire pour une petite bande d’activistes professionnels ? Comment qualifier autrement son mépris pour les membres de la commission Marois-Filâtre à qui il demande de réfléchir à la formation des maîtres tout en installant le cadre juridique de sa « réforme » ?<br /><br />Face à la gravité du coup de force, face à cette nouvelle humiliation publique de l’Université, l’action doit se poursuivre et s’amplifier, la riposte doit s’organiser sans délai :<br /><br />en demandant le retrait immédiat des décrets sur le recrutement des enseignants de l’ordre du jour des instances consultatives (CTPMEN et CSFPE) ;<br />en alertant partout les Présidents d’Université, les directeurs d’IUFM, les représentants syndicaux, les élus, parlementaires et élus territoriaux… ;<br />en faisant connaitre les textes et les documents qui émanent de la CNFDE et qui permettent de faire valoir ce que demandent les formateurs.<br />À la demande de nombreux collectifs, le secrétariat de la CNFDE décide de réunir la quatrième coordination nationale. Celle-ci se déroulera samedi 6 juin à Paris, à partir de 9 h 30 (le lieu sera précisé prochainement).<br /><br />Le secrétariat de la CNFDE prend contact dès maintenant avec la CPU, la CDIUFM, les organisations syndicales, les syndicats étudiants et associations de parents d’élèves, la coordination nationale des universités, les sociétés savantes, les mouvements pédagogiques… pour les inviter à cette quatrième coordination nationale et pour réunir au plus tôt les conditions d’une riposte à la hauteur des enjeux.<br /><br /><br />Le secrétariat de la coordination, le 22 mai 2009Manuhttp://www.blogger.com/profile/13222511637412312504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8898948121027528731.post-33435975465066072092009-05-23T13:37:00.002+02:002009-05-23T13:42:28.879+02:00Les premiers recrutements de professeurs des écoles par l’agence d’intérim ont débuté !<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-Bh8ZeMnZ6DrnyHDO1RcQHzHwZmJnh3-7xXcyATtZI50VpXSnmCZJWFiuaZLQYc_GEQWdd_rlHgfWm6MbhxDu56mRmxEeAikYMgTHAfn__tpuNh0Be51Ad2My43uZouraxp8Bd64t6zn4/s1600-h/primaire_oise1.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 296px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-Bh8ZeMnZ6DrnyHDO1RcQHzHwZmJnh3-7xXcyATtZI50VpXSnmCZJWFiuaZLQYc_GEQWdd_rlHgfWm6MbhxDu56mRmxEeAikYMgTHAfn__tpuNh0Be51Ad2My43uZouraxp8Bd64t6zn4/s400/primaire_oise1.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338983114219346642" /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuqaQYqSSlzR4BkG2QQefBR_y6G4CsZEIIlbXN5KBcDOZvx5hJ7ymumC9tbcvWjGP2qKTAzMQgbyy37w6FRBGma0L2i1yy0VF65MNr8lx6B5-1mxTEIR3fQXZx9w6x0dtxs15Q4RqaKO59/s1600-h/primaire_nimes.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 313px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuqaQYqSSlzR4BkG2QQefBR_y6G4CsZEIIlbXN5KBcDOZvx5hJ7ymumC9tbcvWjGP2qKTAzMQgbyy37w6FRBGma0L2i1yy0VF65MNr8lx6B5-1mxTEIR3fQXZx9w6x0dtxs15Q4RqaKO59/s400/primaire_nimes.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338983106096852946" /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCDGsDf-9Vlj-1gT-2bHMK6_t0j5dPdqDrNpFosLOQoQhIFVkmB5EmJqXvEX5NLgW62rpPIs7cekIvWMqe_tlwRT3IYa3Ac3SnRX3JlTD2F6v58c0R5VY1reFu-8e9RZvs5VAvz1aRZrj-/s1600-h/primaire_lemans.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 311px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCDGsDf-9Vlj-1gT-2bHMK6_t0j5dPdqDrNpFosLOQoQhIFVkmB5EmJqXvEX5NLgW62rpPIs7cekIvWMqe_tlwRT3IYa3Ac3SnRX3JlTD2F6v58c0R5VY1reFu-8e9RZvs5VAvz1aRZrj-/s400/primaire_lemans.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338983104495963858" /></a><br />Recrutements par vacation, sans exigence de formation et sans concours … sur des Contrats à durée déterminée. Comment croire à un enseignement de qualité dans ces conditions ! Ci-dessous les contrats proposés dans les premiers départements …Manuhttp://www.blogger.com/profile/13222511637412312504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8898948121027528731.post-21649449069188626682009-05-23T13:32:00.000+02:002009-05-23T13:34:17.685+02:00Le conseil MUNICIPAL d’Amiens demande le retrait des décrets et de la LRU !<span style="font-weight:bold;">Texte voté par le Conseil municipal d’Amiens le 20 mai 2009<br /></span>“<br />Les réformes du service public d’enseignement supérieur et de recherche, engagées dès 2006 avec le “pacte recherche”, vont dans le sens d’une déstructuration en profondeur. Sa mise au pas suivant les canons d’une économie de la connaissance basée sur le seul modèle de l’entreprise, conforme aux préconisations de l’agenda de Lisbonne, ne saurait laisser indifférente une ville universitaire comme la nôtre.<br />La loi d’autonomie des universités (LRU), prélude aux décrets d’aujourd’hui, s’inscrit dans une politique qui cache bien mal<br />l’abandon de la responsabilité de l’Etat. La concentration des pouvoirs autour du président est une porte ouverte à des décisions placées sous le signe de l’arbitraire et du seul fait du prince. La mise en place de politiques managériales, également à l’?uvre dans les hôpitaux et la magistrature, là où la collégialité est seule garante d’indépendance est bien le signe que ces réformes engagent l’université dans une voie préoccupante. Dégradation de la formation des professeurs, modification des statuts des enseignants chercheurs, nouveau contrat doctoral, démantèlement des grands organismes de recherche (CNRS) : la multiplication des passages en force du gouvernement sur ces dossiers doit nous inquiéter.<br />Le service public d’éducation et de recherche, assurance de l’égalité de tous est menacé, plus particulièrement dans les jeunes universités comme Amiens. Les filières jugées peu rentables y disparaîtront à terme. Les investisseurs privés, alors premiers financeurs, ne les jugeraient pas digne d’intérêt. Les filières jugées rentables, richement dotées, seront l’enjeu d’une concurrence exacerbée entre universités, entre étudiants.<br />Les circulaires ne peuvent se substituer aux décrets. Les déclarations méprisantes ne peuvent apaiser le débat. Les mesures dilatoires ne peuvent remplacer la négociation. La menace du couperet des examens est un chantage qui ferme la porte au dialogue. La mobilisation universitaire a été exceptionnelle par sa durée, son intensité et son unité, initiée par le monde enseignant et rapidement relayée par les étudiants.<br />Le Conseil Municipal, convaincu que le système universitaire français doit profondément évoluer, avec des moyens renforcés, pour faire face aux enjeux du XXIème siècle, souligne que cette évolution ne peut se faire sans l’implication des communautés scientifiques et contre l’intérêt des étudiants de notre ville.<br />Le Conseil dénonce le blocage gouvernemental et appelle à un retrait de la loi LRU et des décrets du 24 avril 2009 et à une véritable négociation avec l’ensemble du personnel des universités et les étudiants.”Manuhttp://www.blogger.com/profile/13222511637412312504noreply@blogger.com0