Bonjour à toutes et à tous,

Le blog de Michelet est resté quelque peu à l'abandon ces derniers jours, faute de temps.

Cependant sachez qu'il restera en activité temps qu'il y aura des informations à faire passer sur les difficultés que rencontre l'université.

Voici donc des nouvelles fraiches pour se rendre compte que, malgré tout ce qui se dit et cette période d'examens, le mouvement n'est pas terminé. Et pensez aussi que le blog reste un espace de dialogue, donc n'hésitez pas à laisser vos commentaires.

Pour commencer, prenez le temps de signer l'appel de Florence pour un enseignement de  l'histoire de l'art dans tous les pays de l'Union : http://www.apahau.org/

Bien à vous tous.

Appel de Florence


A l'occasion du colloque de Florence sur la didactique de l'histoire de l'art qui s'est tenu en vendredi et samedi 22-23 mai 2009, il a été décidé de lancer un "appel de Florence" pour sensibiliser les élites politiques, les futurs députés européens et l'opinion publique sur l'importance d'un enseignement d'histoire de l'art dans tous les pays de l'Europe, de l'école au lycée, pour mieux former les futurs citoyens européens.
Cet "appel de Florence" est mis en ligne dans différents pays de l'Union européenne pour lui assurer une large publicité et diffusion.

L'APAHAU, (Association des professeurs en Archéologie et Histoire de l'art des Universités) est une association loi 1901. Elle a pour but de créer un lien entre les enseignants-chercheurs en Archéologie et Histoire de l'Art des établissements de l’enseignement supérieur, de favoriser le développement des études dans ces domaines et d’aider à la diffusion des résultats de la recherche en France et à l’étranger. Elle publie une revue Histoire de l'art.

Un geste fort pour l’Europe : un enseignement de l’histoire de l’art dans tous les pays de l’Union. Chaque année, des millions de membres de l’Union européenne, ceux-là mêmes qui sont invités à voter le 7 juin, profitent du principe de libre circulation pour découvrir les paysages, les musées, les traces du passé et les œuvres d’art contemporain de leurs voisins européens. Comment faire de ce formidable mouvement, de ces multiples découvertes, en un capital européen, en une ressource pour l’édification de l’Europe ? En transformant, par un enseignement d’histoire de l’art à l’école, ce qui relève de la consommation en un processus d’acculturation, de prise de conscience d’un patrimoine commun, d’appropriation d’une histoire artistique vécue sous le signe de l’échange, depuis des millénaires, de Ségovie à Cracovie, d’Athènes à Édimbourg ou Copenhague, de Florence à Munich et à Budapest. Donner une dimension européenne à un tel enseignement d’histoire de l’art, qui n’existe à ce jour que dans quelques pays, l’instituer dans tous les pays d’Europe, ce serait, en associant les futurs citoyens d’Europe à leur propre histoire, donner un remarquable élan à une Europe de la culture. Alors que l’histoire de l’Europe a été faite pendant longtemps de conflits qui opposaient des peuples, de traités qui ont divisé arbitrairement un territoire, de langues imposées injustement, de dominations culturelles, alors que le fonctionnement de l’Union est vécu comme quelque chose de compliqué et de lointain, l’histoire des formes artistiques constitue pour l’Europe un continuel processus d’échanges, d’enrichissements mutuels à tout niveau de la création dans un espace commun, du modeste maçon de village (qui met en œuvre des savoirs et des références architecturales venant de différents pays), à Léonard de Vinci, Picasso et Ingmar Bergman. Ainsi, par l’apport des « Barbares », Rome put revivifier l’héritage artistique de la civilisation grecque ; dans l’Espagne des Omeyades se réalisa une brillante synthèse entre les cultures arabes et européennes, notamment dans l’architecture ; avant le premier conflit mondial, l’Art nouveau (également appelé selon les pays Jugendstil, Stile Liberty, Modern Style ou Modernismo) réunit, en dépit des tensions nationales et linguistiques, une communauté européenne des arts. Instituer un enseignement d’histoire de l’art à l’école dans tous les pays de l’Union permettrait à tous ses habitants de comprendre l’esprit de communauté artistique qui unit l’Europe depuis plus de trois millénaires. Les œuvres d’art, de la mosquée de Cordoue aux photos des châteaux d’eaux des Becher, étudiées dans leur dimension historique, sont la meilleure introduction aux religions, aux mouvement d’idées et aux civilisations qui ont forgé l’histoire du continent , et à la place artistique que peut tenir l’Europe dans la civilisation globale actuelle, alors que les formes artistiques empruntent de nouvelles voies et que les échanges s’accélèrent et se multiplient. Le langage des images, très présent dans les expressions les plus contemporaines, est commun à tous les citoyens de l’Union. Dans les 27 pays de l’Union, une formation d’au moins une heure hebdomadaire en histoire de l’art serait pour chaque jeune européen un moment précieux de rencontre avec la richesse artistique de sa cité, de son pays, de l’Europe, une incitation à la mobilité et à la découverte au sein du continent, d’intégration culturelle européenne dans le respect de l’histoire.. Du patrimoine industriel aux traditionnels beaux-arts, des vestiges archéologiques aux créations les plus contemporaines, cet enseignement serait naturellement ouvert : ouvert à toutes les composantes et populations qui forment l’Europe actuellement, et apte ainsi à mettre en confrontation les objets de la civilisation européenne avec les cultures du monde ; ouvert à l’avenir, en intégrant pleinement la création vivante. Un enseignement d’histoire de l’art, de l’école au lycée, dans tous les pays de l’Europe, est un geste que l’Union doit faire pour l’Europe, ses générations futures, la conscience de son avenir.

Signez l'appel ici : 

lundi 4 mai 2009

Paris 4 : grève reconduite jusqu’au 11 Mai, Lundi 4 Mai 2009, Sorbonne

L’Assemblée Générale des personnels (enseignants et biatoss) de Paris 4, réunie a 12h ce jour en l’amphi Milne-Edwards a reconduit la grève, jusqu’à la prochaine AG du 11 mai, même lieu, même heure.
ABS : 9
CONTRE : 12
POUR : 178

RONDE INFINIE DES OBSTINÉS : L’ULTIMATUM DES MILLE ET UNE HEURES, Lundi 4 Mai 2009

Texte lu à la conférence de presse de ce midi

RONDE INFINIE DES OBSTINÉS : L’ULTIMATUM DES MILLE ET UNE HEURES
Depuis mille heures, nous tournons place de Grève, jour et nuit, comme nous l’avions annoncé lorsque nous sommes venus y déposer notre ultimatum, le 16 mars.
Depuis mille heures, des enseignants chercheurs, des chercheurs, des personnels biatoss, des étudiants, les IUFM, des artistes, des citoyens ayant à coeur de défendre l’indépendance de la pensée, marchent jour et nuit pour manifester leur refus de la LRU.
Depuis mille heures, ce sont plusieurs milliers de personnes qui se sont succédé en place de grève, issues de toutes les universités d’Ile de France, et parfois même de province, de toutes les disciplines. Des universitaires que la loi LRU voudrait placer en concurrence les uns avec les autres témoignent, ici, de leur entière solidarité, de cette idée d’une communauté que les tenants du marché ne sauraient ni admettre ni peut-être même comprendre.
Depuis mille heures, nous avons défendu une idée de l’université ouverte sur l’avenir, populaire, démocratique, tout entière vouée à sa mission qui est de former des générations d’étudiants et de contribuer à la création de savoirs nouveaux.
Aujourd’hui, alors que la mille-et-unième heure vient de passer, force est de constater que le gouvernement n’a rien voulu entendre de nos revendications. Il s’est entêté à tenir une posture idéologique qui admet pour seul prédicat la rentabilité immédiate, qui stigmatise le risque de la pensée comme un luxe inutile et toutes libertés de recherche comme autant de privilèges. Aux négociations, ce gouvernement a préféré s’en tenir à la menace et au mensonge.
Mais à trop vouloir affirmer que tous les problèmes sont résolus et que le mouvement des universités s’essouffle, cette politique de communication a perdu toute crédibilité.
Et c’est ici la première victoire de notre ronde infinie des obstinés et du mouvement universitaire. Depuis plus de mille heures, y ont tourné des universitaires dont certains assumaient une grève totale de leur service enseignant, tandis que d’autres substituaient aux cours habituels des séminaires de grève, et que d’autres encore,en raison de la préparation de concours, apportaient à leurs étudiants la totalité des enseignements dont ils pouvaient avoir besoin. Cette hétérogénéité n’a jamais occasionné la moindre dissension parmi nous, et la ronde a permis à chacun de marquer sa détermination, de s’inscrire dans un
mouvement de résistance face à une politique que tous condamnent avec la même fermeté.
La ronde infinie des obstinés, en convergence avec tous ceux qui luttent contre ces décrets, témoigne de notre engagement à obtenir leur abrogation, et dès maintenant à en refuser l’application. Les maquettes de mastérisation continueront de tourner dans l’infini de notre refus et les modulations de service se dissoudront dans notre commune obstination.
Au silence des gouvernants, la ronde infinie des obstinés oppose le flux permanent de nos paroles. Et sous chacune de ces paroles, c’est un nouvel acte contre cette politique qui est inventé.
À travers ces mille heures de marche ininterrompue, c’est bien une résistance qui s’est engagée. Et cette résistance s’exercera jusqu’à ce que le gouvernement apporte des réponses à la mesure de la crise profonde qu’il a provoquée par la LRU, et jusqu’à ce qu’il ouvre de véritables négociations.
Non seulement la ronde infinie des obstinés n’est pas prête de se dissoudre, mais elle compte bien intensifier son action, se trouver de nouveaux terrains d’application et de nouvelles déclinaisons temporelles de l’infini.
A l’issue de ces mille heures, c’est donc un second ultimatum que nous posons aujourd’hui. Aucun des quatre points qui ont suscité notre présence place de grève n’a reçu de réponse satisfaisante. La ronde infinie des obstinés tout au long du mois de mai déclenchera donc autant de rondes intempestives que cela sera nécessaire, à Paris comme en Province. Que nos ministres de tutelle le sachent, notre marche lancinante et déterminée n’est pas prête de rompre. Elle entre dans une dynamique centrifuge, elle réapparaîtra plus massive et intempestive et s’associera plus encore aux autres secteurs en lutte.
Ainsi, si le 1er juin, aucune avancée significative de nos tevendications n’est constatée, la ronde infinie des obstinés s’invitera
dans le débat des élections européennes. De toutes les universités, nous convergerons vers un nouveau point de ronde et nous reprendrons notre marche, jour et nuit, pour rappeler à l’opinion le peu de cas que ce gouvernement fait de l’université et de notre avenir à tous.
Nous serons présents à cet appel car, tous, nous sommes intensément obstinés et l’infini est de notre côté.

Motion de l'UFR 09 Paris 1, AG du Lundi 4 Mai 2009

L'ufr 09 d'histoire de Paris 1 vient de voter à 146 voix contre 88 la non-tenue des examens jusqu'à satisfaction des revendications

Face à la situation de blocage actuelle dont le gouvernement porte l’entière responsabilité, et qui a entraîné une suspension des cours depuis trois mois dans la plupart des universités, les enseignants, étudiants et personnels de l'ufr 09 :
refusent d’évaluer les enseignements qui soit n’ont pas été dispensés (dans 30 universités en piquet de grève aucun cours ne s’est tenu au second semestre), ou bien qui ont été dispensés dans des conditions de grève ne permettant pas un accès équitable des étudiants à ces contenus.
appelent les enseignant-chercheurs et le personnel BIATOSS à ne pas organiser les examens et ce jusqu’à satisfaction de nos revendications.

Télématin, Lundi 4 Mai 2009, Reportage Universités

L'UMP dénonce la "prise d'otage" des examens universitaires



...

Compte-rendu de l'AG étudiante, Michelet, le Jeudi 30 Avril 2009

CR Ag du 30 Avril 2009
66 - personnes


Étudiant : Concert à Michelet organisé de 16 à 20h00, le vendredi 15 avec 4 groupes.

Étudiant: 9ème CNU de la Sorbonne. Proposition de ne pas organiser les examens et ce jusqu’à ce que les revendications soient acceptées. Dans la discussion il a été exprimé que la rentrée s’est soldée par des AG massives votant en nombre la reprise de la grève. Les AG estiment que rien n’a été obtenu et que la grève doit continuer avec impossibilité de tenir les examens. L’idée n’est pas de desservir les étudiants mais bien de donner un mot d’ordre précis allant dans le sens de l’intérêt des étudiants. La ministre annonçait ce jour en réponse qu’il y aurait bien une tenue des examens et que la CNU n’avait pas pouvoir décisionnel sur ce point.

Étudiante : La journée du 1er Mai est primordiale avec une manifestation unitaire des divers secteurs en lutte allant dans le sens de la « convergence ». Proposition d’un rendez vous devant la fac à 13h30.

Étudiante : Commission Paris IV concernant la validation du semestre. Une permanence tenue la veille a permit de réunir et d’écouter les craintes des étudiants. Les enseignants ne sont pas pour une validation à minima (sur des cours qui n’ont pas eu lieu), il ressortirait l’idée d’une neutralisation et pour les étudiants qui le voudraient un devoir de grève, qui ne serait pas noté.

Étudiant : La première réunion de la commission de Paris I avait proposé que les enseignants limitent leurs cours avec une bibliographie à 5 ouvrages au max, avec tenue des examens et un dossier à rendre dans un axe réduit. Le calendrier devait être repoussé jusqu’au 20 juin. La réunion de cet après midi devrait statuer sur un nouveau protocole.

Étudiant : Il a été demandé avant les vacances une commission paritaire pour traiter de la validation du semestre. L’idée de cette dernière est d’aménager la question des examens en fonction de la situation. La grève continuant il est question de voir ce qui se passe en question locale et nationale.

Étudiant : En Master, absence d’examens, qu’en est-il donc à la CNU de la question des niveaux de M et D ? Ces dernières doivent ils de même réaliser un dossier dit de grève ou la chose ne leur est elle pas attribuée ?

Étudiant: Voir s’il est possible de discuter la date de rendu du Mémoire pour les mobilisés à octobre ou novembre.

Étudiante : Matériellement il est impossible de faire les partiels avec juste 4 semaines de préparation. Les bibliographies sont démesurées, tout s’accélère.

Étudiant : Il faut se demander à ce jour quel est l’obstacle au fait que l’on n’a pas gagné à ce jour. Des groupes d’étude sont mis en place par le ministère pour voir comment la mastérisation des concours va être mise en place. La FSU a prit part à cette commission. Le problème se pose donc, il faudrait être sur une orientation d’une victoire imminente et pour se faire il faudrait que la direction syndicale, présente dans ce groupe d’étude, s’oppose à la question.

Étudiante : Nous arrivons à un moment où il est impossible de passer le partiel, comme le signale la CNU. Passer les examens en ayant à étudier 4 livres par matière serait se tirer une balle dans le pied. Le gros problème qui se pose est l’absence de mobilisation en province.

Étudiant : Pour revenir sur ce point, s’il n’y a plus de mobilisation les examens se tiendront. Notons que l’AG dernière fut la plus importante avec plus de 400 personnes, la chose est équivalente en Sorbonne, Censier et d’autres sites qui avaient connu une fuite notable. L’aspect étrange est de constater que certains enseignants, malgré cette idée de grève, reprennent les cours. Il y a des perspectives nouvelles avec une équipe de portes paroles depuis 2 mois à la CNU qui ont fait un travail monumental pendant les vacances en organisant la manifestation avec les hôpitaux mardi dernier, une nouvelle le sera le 12 Mai. Ils ont été reçus hier par le directeur de cabinet de Pécresse avec une certaine reconnaissance de leur statut. Il n’y a pas que les directions syndicales qui font et discutent le mouvement. Sur les examens il faut voir si on doit suivre la ligne de conduite de la CNU. Le mot d’ordre à défendre. Voir si l’on peut organiser une fois par semaine une réunion de la commission pour voir en fonction de l’évolution du mouvement.

Étudiante : Pour ce qu’il en est d’empêcher les examens de se tenir, on a beau en parler la chose n’est pas réalisable. Il faudrait s’adresser aux professeurs en leur faisant admettre qu’ils ne peuvent pas faire leur programme en si peu de cours. Il faudra frapper un gros coup, avec des factions bien que je sois pour le dialogue. Je refuse qu’un professeur m’impose des examens alors que ce dernier n’a pas fait cours. J’ai eu une bibliographie, un programme énorme. Il faut être réaliste, et voilà quoi. Si on ne trouve pas d’alternative à la validation automatique il faudra s’organiser pour empêcher que les examens ne se tiennent en bloquant les locaux. Voilà ce que je propose c’est qu’on se mette d’accord, on parle aux profs et si ils ne sont pas d’accord on bloque.

Étudiant : J’ai le CR de la CNU et aux vues des chiffres il y a 600 profs qui ont démissionnés administrativement et donc je ne pense pas que le mouvement soit en baisse.

Étudiante : Fillon a répondu à cela qu’ils n’avaient pas compris le décret et qu’il faut le leur expliquer ! Il faut donc proposer la « gélation » du semestre.

Étudiant : Ce n’est pas à une AG étudiante de proposer des solutions pédagogiques dans un mouvement d’enseignants chercheurs. Le coup des actions c’est pas mal, simplement je crois que l’on s’écarte du sujet. Le coup du dialogue est important, les BIATOS sont un peu trop oubliés dans le débat. On n’a pas une lutte sociale, on n’a pas besoin du soutien officiel d’un syndicat pour tenir. Le signe du comité de mobilisation c’est un pinceau et une truelle, non pas un sigle syndicaliste. C’est un peu la soupe qu’on essaye de nous faire avancer. Le comité de mobilisation est contre la LRU pas contre les examens. Dans toutes les bouches on ne parle plus que de ce problème de validation et non plus du texte initial.

Étudiant : Je pense qu’un syndicat n’est pas uniquement pour négocier mais pour se compromettre. Tu dis qu’il ne fallait pas un soutien d’un syndicat pour gagner. Je te répondrai qu’historiquement c’est grâce aux syndicats qu’on a gagné dans la lutte des classes. Si la direction d’un syndicat se compromet en allant dans des discussions à l’encontre des revendications ce n’est pas bien. Il faut arrêter de se dire que la non tenue des examens c’est une condition de notre victoire. Je ne pense pas que cela soit à défendre. Je n’en fais pas un élément essentiel à la victoire. Nous on devrait, on a la CNU et la CNE, faire remonter une motion disant que les négociations avec les groupes de travail vont à l’encontre du dialogue unitaire.

Étudiant : Combat intéressant, la lutte des syndicats c’est passionnant mais vraiment il faut discuter au niveau local de la question des examens. Peut être y aura-t-il un examen juste formel, et voilà. Cette discussion aura lieu à la prochaine CNU. Il a été voté de manière unanime la reconduite de la grève à la CNU. Certains vont dans l’idée d’une non validation du semestre. Il y aura un vote, une prise de décision commune et nationale pour garantir la validation universitaire pour les étudiants. C’est le moment de donner des avis, des idées.

Étudiant : J’ai une peur : la neutralisation. En fait il a été que donc pour cette neutralisation il faut l’accord du ministère de l’enseignement. Or ce matin le ministère a refusé catégoriquement ce fait disant que si cela était fait il y aurait des sanctions à l’encontre des enseignants. Peur donc de voir les professeurs retourner leur veste.

Étudiante : Cela avait déjà été évoqué. Solution :mettre des notes témoins.

Étudiant : Rapidement pour répondre à cette question, encore une fois, c’est aussi une question de rapport de force. Si l y a trop d’étudiants concernés le gouvernement ne pourra pas imposer un redoublement de ce nombre. Il est donc important de faire un peu pression sur les profs, il faut continuer la grève, ne pas faire d’examens, pas de cours. Cela doit remonter en CNU pour prendre des décisions communes. Il y a bien des détails sur l’administratif, le rectorat mais le gouvernement ne pourra pas grand-chose.

Étudiant : Il faut penser sérieusement à proposer des rendez-vous avec un groupe de rédaction de tract, avec une commission qui se prêterait au jeu du discours. Si l’on doit penser la chose localement, voilà. Autant s’organiser sur Michelet même. Par contre, cela est peut être aussi bon à savoir – stratégiquement – il y a aussi la Maison de la Recherche, l’INHA, Tolbiac.

Étudiante : Pas possible de faire redoubler tout le monde, ce serait trop la merde donc il devrait tout valider. Vu qu’on est étudiant on est peut être pas crédible auprès de nos enseignants.

Étudiant : 60 démissions de profs à PI, et à PIV c’est en cours. Les chiffres sont là ! Enfin je sais pas.

Étudiant : Pour conclure, ce soir on va arriver à la commission un peu les mains vides. Nous ne sommes pas assez nombreux pour proposer un vote. Que voulez vous proposer ? Dites le car voilà quoi, faut le dire, sinon et voilà. Et faut tâter le terrain avant mardi, et voilà faut savoir, je sais plus quoi.

Étudiant : Vis-à-vis du débat à Michelet ce jour même, pourquoi une AG que tu ne qualifies pas d’assez nombreuse alors attendons que le débat se propose.

Étudiante : Cela n’aurait pas de sens de ne pas voter car on dit ne pas être assez !


Étudiant : les enseignants chercheurs rendent leurs travaux, sont payés, font 4 cours et ont leur paye. Il n’y a donc pas de grève dans l’idée médiatique. Ne pas tenir les partiels est donc un minimum pour que cela ressemble à une grève. Il faut une commission paritaire pour voir et proposer. Il faut une commission rotative.

Étudiant : Dans la commission, nous avons deux missions que sont la validation du semestre, pour la seconde question il n’est pas dans l’idée de traiter de tous les cas mais des particuliers (erasmus, …).

Étudiant : Le problème de la commission est de traiter les cas les plus litigieux qui pourront saisir personnellement la commission.

Étudiant : Bah rapidement, non mais. Il y a une première chose c’est qu’il était dit que cette proposition était fait tout en laissant présager de l’évolution du mouvement. La situation a évolué. Encore une fois, je suis désolé, la commission est là pour tous les étudiants même si ils ne sont pas grévistes. On doit s’organiser entre étudiants pour voir comment on fait pour gagner la grève et ne pas être pénalisé. Ce n’est pas dans les institutions de la fac donc à nous d’aménager cette commission qui doit défendre ce que disent les étudiants.

Étudiante : Globalement pour appuyer dans ce sens, je pense que nous sommes en dehors du cadre normal. Il faut donc aménager en fonction, voir notre intérêt qui est de continuer la grève. Aujourd’hui c’est bien que la CNU aille dans le sens de la non tenu des examens. Il faut réfléchir tous ensemble, on a vraiment notre mot à dire sur les diplômes, tout le monde doit pouvoir venir, se proposer, discuter. Il faut se réunir ensemble, l’idée doit être développée aussi à Paris IV. Si une université va plus loin que l’autre on peut voir pour demander une solution analogue, parallèle.

Étudiant : Il faut de vraies propositions, qui émanent de la commission et doivent être soumises à l’AG par la suite. La commission doit avant tout proposer, il faut une commission de recours par la suite. Si cette commission continue à faire des propositions concises il faut une seconde commission de recours pour les cas. Dans le cas d’un oral cette commission pourra permettre tout recours dans le cas ou un élève gréviste ou non gréviste aurait des problèmes avec ses enseignants au moment du passage de ce dernier.

Étudiant : Pour ce qu’il en est des dates de réunion, on propose une fois par semaine avec une invitation au nouveau président de PI pour la semaine prochaine. C’est quelque chose qui découle des organes dirigeants de l’UFR et il ne faut pas l’oublier.

Étudiante : On s’éloigne du sujet.

Étudiant : La commission doit se prononcer sur les décisions prises en AG
Les décisions sont évolutives
Les gens de cette commission doivent pouvoir tourner

Étudiant : A partir du moment qu’on n’a pas cours la question des examens ne se pose pas. Je pense qu’il faudrait faire admettre au niveau des directions que sans reprise officielle il ne peut y avoir d’examens.

Étudiante : Qu’il y ait une commission de recours paraît évident qu’il y ait ou non des examens. La question est différente il faut voir la décision à prendre et comment la mettre en œuvre. Il faut une commission pour trouver les moyens de mettre la chose en œuvre. Il faut que les gens puissent être révoqués, qu’il y ait changement et s’il y a non tenue des examens voir comment cela sera mis en place et comment faire. Comment mettre cela en avant ? C’est nécessaire, on ne peut pas donner les idées et laisser les enseignants organiser par la suite, il faut offrir les solutions.

Étudiant : Je voudrais rajouter que je ne sais comment fonctionne la commission mais si cette dernière fait des propositions il faut que la commission se réunisse avant sans la directrice d’UFR puis la rencontrer et travailler avec elle pour avoir une liberté de proposition et de travail.

Étudiant : Dans les faits cela a été fait ! On va faire une proposition commune. Cette commission va défendre la proposition de l’AG.

Étudiante : Euuuh, c’était juste pour dire que je suis contre le fait de réélire des membres chaque semaine. C’est important qu’il y ait des gens qui suivent le dossier. Je suis contre ce système rotatif

Compte-rendu de L'AG unitaire de Michelet du Mardi 28 Avril

Environ 400 personnes

Ordre du jour

État de la mobilisation
Revendications
Perspectives et Moyens d’actions
Election des représentants pour les coordinations coordination

Tribune et ordre du jour votés à l’unanimité moins 4 abstentions


Etat de la mobilisation

Étudiante
Sur la mobilisation en France et en région parisienne : qu’ont fait les portes paroles de la CNU ? Il y a des mobilisations qui ont eu lieu, et de nombreuses actions menées vers la santé les hôpitaux et autres services publique ( Disney etc. ). On peut remarquer que la mobilisation reprend plus fort qu’avant les vacances : nombreuses AG sur différents sites -
La Sorbonne reconduit la grève, ainsi que sur les sites Paris 3, 4, 5, 8 et 10.
Le bilan est positif pour la mobilisation qui reprend dans tous les secteurs.

Étudiante
Plusieurs actions, menées à bien lors des vacances ( ronde des obstinés, diff, etc. ) présentation de la journée de demain du 29.04.09

Professeur
Bilan sur l’ AG de la Sorbonne
Nombre de personne présente lors de l'AG : environ 700

Étudiante
horaire de la projection de mercredi


Professeur
La reconduite de la grève semble importante pour la continuation du mouvement!

Étudiant
Présentation de la projection du mercredi


Revendications

Étudiante
Il faut cibler les revendications – donc les hierarchiser : afin d’obtenir le plus de chance possible sur l’aceptation de nos revendication

Étudiante
C’est un ensemble de revendication qui est représentatif de notre mouvement ; il est important que ces revendications soient votées et discutées au sein de l’AG.
La question de la situation politique prouve que toutes ces revendications ont un sens et aucune ne prime plus sur l’autre -mise ne parallèle avec les réformes des hôpitaux-.
Demander tout ça ne veut évidemment pas dire gagner sur chaque point, mais il est important de montrer en quoi et tout ce pour quoi on se bat.
On constate que le resultat est explosif dans tous les secteurs partout dans la France

Étudiante
Je m’adresse aux gens qui veulent reprendre les cours, exemple du BAC 2006 : est-ce que présenter un CV avec un bac 2006 veut il forcement signifier que nous sommes incompétents ?

- renvois au discours de Valérie Pecresse sur la validation du semestre et mise en parallèle avec les reformes Bachelot -

Étudiante
J’aimerais avoir mon année, j’ai ma famille mon pays et mes propres problèmes à régler, mais la situation ne peut avancer de cette façon on ne peut pas abandonner même au regard de notre année, l’enjeu est trop important.

Étudiante
12 semaines de grève ce n’est pas rien. Des commissions de validation ont été mises en place, tout a été organisé pour la continuation du mouvement et il semble improbable de s’arrêter ici. D’autant plus le gouvernement est en mauvaise position face aux différents secteurs qui se présentent de plus en plus hostile du fait des nombreuses revendications explosant depuis tous les secteurs notamment le secteur publique : les hôpitaux.

Étudiante
"3 mois de cours perdus !" le gouvernement se fiche de nous. Il y des étudiants Erasmus, et étudiants venant de province, qui "luttent" pour leur année; certes cela dit l’année n’est pas focrement dévalorisé et cette lutte n'est pas inutile; même quand on parle déjà d’un semestre perdu. Mais pour autant nous ne devons pas arrêter la mobilisation. La grève et la reprise des cours n’est pas incompatible.

Étudiante
Il est évident que lâcher à présent n’a pas de sens; le mouvement doit continuer, et on peut le remarquer dans la presse /média nous sommes partout : pourquoi ? parce que nous continuons ce mouvement côte à côte avec les autres secteurs. Cela prend du temps, mais il faut prendre le temps pour expliquer toutes ces choses, ces problèmes qui font qu’aujourd’hui les étudiants, professeurs, personnels BIATOSS comme les salariés des autres secteurs se battent.

Étudiante
Étudiante en Droit/Histoire de l’art&Archéologie
Il faudrait faire des bilans au niveau des partiels annoncés, pour que les étudiants soient au courant de ce qui se passe et ce qui est mis en place; plusieurs éudiants ont des dossiers à faire, mais cette bilicense par exemple bloque la situation et paralyse les étudiants sur leur emploi du temps : l’information est insuffisante du côté Histoire de l’art&Archéologie

Étudiante
Jeudi aura lieu une AG qui porte sur la validation du semestre;
- rappel des commissions de validation à Paris 1 et Paris 4 - Disponible pour les étudiants pour discuter des modalités d'évaluation.

Pourquoi ne suis-je pas pour la reprise des cours ? À cause des reformes qui plus tard ne me permettront pas de suivre mes études, même si maintenant la situation est déjà difficile.

Propositions : Le Vote à Bulletin secret et Soutient au monde de la santé

Etudiante
La motion que je propose de bulletin secret se veut une solution démocratique ( d’autant plus valable )

Etudiante
Nombreux sont les étudiants ne veulent pas s’afficher dans leur choix

Professeur
Il n'y a aucune crainte à avoir au près des professeurs ou d’une quelconque personne : justement il peut être intéressant de voir qui vote quoi et peut être même créer le débat

Étudiant
Vous avez clairement peur de votre opinion, les membres du comité ne porte pas de couvre-chef, Nous ne sommes pas de dangereux criminels !

Étudiante
Cela complexifierai d’autant plus le vote et on pourrait nous accuser de falsification.

Professeur
Cela n’est pas une motion inutile, le superflus n’est jamais inutile : Je suis Pour.

Étudiante
Cela pose des problèmes techniques : comment, par qui, où et quand ???
La démocratie est présente. Des gens qui pourraient très bien donner leur avis, ici présent, devant tous n’osent pas le faire et votent ce genre de motion

Tribune: Le comité de mobilisation ne s’engagera pas à mettre en place cette motion en vue des éventuels problèmes pouvant en découler.

Vote :

Motion proposée sur le vote à bulletin secret refusée à l'unanimité moins 39 abstentions

Motion de soutien au monde de la santé adoptée à l'unanimité


Plateforme de Revendications :

- Retrait du décret sur le statut des enseignants- chercheurs y compris dans la version issue des « négociations » au 6 mars 2009
- Retrait du décret sur la masterisation
- Titularisation des personnels BIATOSS et salaires 1500e minimum
- Plan de financement à long terme de l’enseignement (de la maternelle à l’université) et création de postes à la hauteur des besoins
- Contre les suppressions de postes dans toute l’éducation de la maternelle à l’université
- Abrogation de la LRU
- Retrait de la réforme sur l’allocation des moyens
- Retrait du Contrat Doctoral Unique
- Retrait du plan Campus
- Réévaluation du statut des enseignants titulaires d’un doctorat mais non-statutaires (Abrogation du critère des 900 h annuelles exigées par l’Etat pour pouvoir enseigner à l’Université en tant que chargé de cours ou de TD titulaire d’un doctorat mais non statutaire afin d’avoir un emploi conforme à son diplôme)
- Contre la hausse des frais d’inscription
- Contre le projet de loi sur le prêt étudiant

Plateforme Reconduite jusqu’à la prochaine AG à l’unanimité moins 6 voix


Perspective et moyen d’action

Étudiant
Pas mal d'actions de prévues cette semaine : réunion interprofessionnelle, ateliers de grève, commissions de validaton et c.
( présentation de la semaine sur Michelet )

Fonctionnaire
Mère de 4 enfants, je fait partie de l’assistance publique ; il ne faut pas lâcher, il faut aller jusqu’au bout : le gouvernement nous manipule.

Étudiante
Les perspectives vont vers les secteurs publique de la santé : enjeu important de la semaine , plusieurs diffusions de tracts déjà organisées vers de nombreux hôpitaux
- rappel sur la CNU de mercredi -



Votes

- Reconduction de la grève totale jusqu’au Mardi 5 Mai
La reconduite de la grève, intégrant initialement la plateforme, fût votée seule.

Approuvée à l'unanimité moins 29 abstentions

puis :

- Piquet de grève ÉTUDIANTS/ENSEIGNANTS
- Mise en place d’un comité de grève national
- Banalisation des cours les jours de mobilisation, AG, manifestation…
- Grande journée de mobilisation le mercredi
- Multiplication des actions de sensibilisation (tracts…)
- Création d’états généraux de l’Education et de la formation du Supérieur.
- Poursuite des cours alternatifs en extérieur

Reconduction de la plateforme approuvée à l'unanimité.

Prochaine AG unitaire de Michelet : Mardi 5 Mai 2009

Calendrier du Jeudi 7 Mai, Paris

MANIFESTATION
Horaire et itinéraire à préciser


INSTITUT DE GEOGRAPHIE
11h30, Grand Amphi
Conférence-Débat proposée par Marianne Blidon : Du communautarisme gay à la ville émancipatrice, "reconceptions".

14h, Salle à préciser
« La crise du politique : analyse autour d'un manifeste »
Débat proposé par Jean Gardin autour de l'introduction et du premier chapitre de "l'Insurrection qui vient", du "comité invisible".


PARIS 1 HORS-LES-MURS
10h, Place de la Sorbonne
Dans le cadre du cycle du "Paris des étrangers"
Conférence par Bernard Lory (maître de conférences à l'Inalco / Langues O) et Antoine Marès : Le Paris des Macédoniens
Rendez-vous devant la statue d’Auguste Comte

Calendrier du Mercredi 6 Mai, Paris

INSTITUT D’ART ET D’ARCHÉOLOGIE
18h, Amphi
Projection du film L’Exil et le Royaume de Jonathan LE FOURN et Andreï SCHTAKLEFF (2008).


INSTITUT DE GEOGRAPHIE
10h-11h30, Grand Amphi
Projection du film TUMBAK, avec le président de l’Association Acropolis (Préservation des récifs coralliens).
Projection-Débat proposée par Franck Lavigne.

14h, Salle à définir
Conférence-Débat proposée par Jean Gardin : L’université avant les réformes


PARIS 1 HORS LES MURS
8h-24h, Place de Grève
MARATHONS DES SAVOIRS par les enseignants de diverses universités parisiennes (inscriptions http://doodle.com/xkyte8kpekgrin2x)

8h-10h, Métro Cluny-La Sorbonne
Frédéric Fruteau de Laclos : Valeurs de la science

Calendrier du Mardi 5 Mai, Paris

MICHELET, INSTITUT D'ART ET ARCHÉOLOGIE
AG unitaire Paris 1 & Paris 4 11h Grand Amphi

SORBONNE
AG Etudiante Paris I - Paris IV 14H Amphi Richelieu

INSTITUT DE GEOGRAPHIE
14h (Salle à préciser)
Conférence-Débat proposée par Jean Gardin : L’université avant les réformes.


Centre PMF
12h30-13h30, Amphi K
“La marchandisation de l’université : grève à l’université Kenyatta, Nairobi, Kenya (Février-Avril 2009)”
Débat organisé par Claire Médard (IRD) : intervenants, Thomas Vernet et Henri Médard.


SORBONNE
15h-17h, Salle Picard, escalier C, 3ème étage
Dans le cadre du cycle, "Les mouvements étudiants en Europe centrale aux XIXe & XXe siècles", organisé par Antoine Marès et Alain Soubigou.
Conférence d’Antoine Marès : Les étudiants d'Europe centrale en France, de l'entre-deux-guerres à Erasmus.

Calendrier du Lundi 4 Mai, Paris

SORBONNE
AG COMMUNE PARIS IV 14H

INSTITUT DE GEOGRAPHIE
13h, Grand Amphi
Réunion enseignants/étudiants

14h30, Petit Amphi
Conférence-Débat proposée par Jean-Albert Guieysse : L'usure de la Terre, problématiques écologique et géographique.

15h (lieu à préciser)
Réunion enseignants/étudiants mobilisés


SAINT-CHARLES
11h-13h, Amphi
« Sarkozy, Badiou, Nous (Boîte à outils) »
Conférence de Anne-Marie Serré : A propos de "De quoi Sarkozy est-il le nom?" de Alain Badiou.
Présentation suivie d'un débat.

14h-16h, Amphi
Conférence de Bernard Teyssèdre : Le Blog est-il un art ? Rimbaud et le foutoir zutique.


UNIVERSITÉ HORS LES MURS
01h-12h, Place de Grève
LES MILLE ET UNE HEURES DE LA RONDE DES OBSTINÉS
(à l’initiative de l’Université Paris 8)
5h : 1000h d’obstination

5h-6h : les mots de l’infini (lectures)

6h : 1000 et 1h d’obstination 6h-10h : la convergence des luttes - rencontre

10h-12h : musique, danse, lectures (on cherche toujours des groupes acoustiques, a capella, ...)

12h : conférence de presse

avec la participation, entre autres, de : Alain Borer, Les Blérots de Ravel, Bratsch, Dominique Brun, Rosalind Crisp, Jacques Darras, Joseph d’Anvers, Odile Duboc, Jacques Higelin, John and Jehn, Daniel Jeanneteau, Régis Jauffret, Pierre Jourde, Latifa Laabissi, Michèle Kokosowski, Maguy Marin, Vaslav Nijinski, Julie Nioche, Cécile Proust, Quinsigamond, Jacques Rancière, Alban Richard, Julie Salgues, François Salvaing, Les Szgaboonsites, Loic Touzé, Mary Wigman, etc.